Institut Giacometti, 5 Rue Victor Schoelcher, Paris 14e Visite en famille le dimanche à 11h.
L’Institut Giacometti revient sur l’influence de l’art égyptien antique dans le geste graphique et sculptural d’Alberto Giacometti (1901-1966). Une exposition savante, organisée en collaboration avec le musée du Louvre.
Le musée Maillol présente la vie et l’oeuvre d’Albert(o) Uderzo (1927-2020) dans une scénographie d’Hubert Le Gall qui rend hommage à l’humour et au graphisme du célèbre dessinateur d’Astérix et Obélix.
Entrer dans l’univers aquatique et floral du duo Jean-Marie Appriou (né en 1986, vit à Paris) et Maguerite Humeau (née en 1986, vit à Londres), c’est arpenter un entre-deux mondes mi réel mi-fantastique. Une expérience régénérante, qui symbolise si bien cette ambiance post-Covid !
Exposition « Surface Horizon » de Jean-Marie Appriou & Marguerite Humeau, 17 juin – 5 septembre 2021 à Lafayette Anticipations – Fondation Galeries Lafayette. Photo : Pierre Antoine
À l’occasion du 135e anniversaire des funérailles de Victor Hugo (1802-1885) et de son entrée dans le temple des Grands Hommes, le Panthéon revient sur cet événement suivi par deux millions de personnes à Paris, à travers le prisme de la liberté. Ce poète, dessinateur et homme politique, a en effet cherché à travers l’ensemble de son oeuvre (romans, dessins, textes de loi) à défendre sans relâche les valeurs républicaines.
Le musée de l’Orangerie consacre une exposition sur « les années Renoir » de Magritte, situées entre 1943 et 1947. Le maître du surréalisme belge emprunte à l’impressionniste français sa touche vibrante et ses carnations rosées pour représenter nus et pots de fleurs, dans une volonté farouche de célébrer la vie, alors que le conflit mondial touche à sa fin. Une période de l’artiste méconnue, avec quelques oeuvres tout à fait surprenantes !
Petit Palais, avenue Winston Churchill, Paris 8e. Entrée libre et gratuite (y compris pour cette exposition)
#ExpoRouart
Jean-Marie Rouart, écrivain, nommé à l’Académie française, vient de léguer au Petit Palais (sous réserve d’usufruit) douze oeuvres peintes par son père Augustin Rouart (1907-1997), ses arrières-grand-pères Henri Rouart (1833-1912) et Henry Lerolle (1848-1929), ainsi qu’une toile de Maurice Denis. L’ensemble est confronté à une série d’oeuvres issues de la collection permanente du Petit Palais et à une quinzaine de prêts.
Augustin Rouart, Lagrimas y Penas, 1943 Crédit : Philippe Fuzeau
Grand événement patrimonial de la saison, l’Hôtel de la Marine ouvre ses portes au public, après quatre années d’intenses travaux de restauration, pour rendre sa gloire à l’ancien Garde-Meuble de la Couronne. Un lieu emblématique, pierre d’angle d’une promenade historique entre la rue Royale et la place de la Concorde.
Musée d’Orsay, place de la Légion d’Honneur, Paris 7e
« Modernités suisses, 1890-1914 », présentée au musée d’Orsay, nous emmène sur les pas de Ferdinand Hodler (1853-1918) et Giovanni Sengantini (1858-1899), qui vont entraîner une génération de peintres, loin de la tradition naturaliste. Leurs oeuvres ont été rarement montrées en France.
Le musée Cognac-Jay, musée du 18e siècle fondé par le collectionneur et propriétaire de la Samaritaine Ernest Cognac, célèbre le 250e anniversaire de la mort de François Boucher (1703-1770). Avec « L’empire des sens », il explore l’amour à la limite du licite, celui exposé dans les boudoirs et cabinets privés. De Boucher (peintre de Louis XV) à Fragonard, l’exposition dévoile l’art érotique codé du 18e.
Événement culturel attendu pour célébrer le bicentenaire de sa mort, l’exposition présentée à La Villette est une véritable mise en scène de la carrière politique et de la vie intime de Napoléon Bonaparte (1769-1821). Un homme légendaire qui était à la fois adulé et décrié, consacré empereur mais fondateur de la première République de France, initiateur du Code Civil mais aussi du rétablissement de l’esclavage. C’est cette constante dualité du personnage qui fascine encore aujourd’hui.
Après quatre ans d’importants travaux, le musée Carnavalet rouvre ses portes dans son élégant écrin : un ancien hôtel particulier du XVIe siècle, le seul daté de cette époque dans le Marais. Un peu moins de 4.000 oeuvres (3800 exactement) – toutes restaurées – sont mises en lumière dans un nouveau parcours chronologique, repensé pour les familles. Avec une entrée gratuite pour tous. Une vraie réussite !
Et si c’était l’histoire de l’art traditionnelle qui avait oublié le nom des peintres femmes et non le fait qu’elles étaient plus ou moins présentes dans les académies/ateliers/salons officiels jusqu’au XIXe siècle car leur accès y étaient limité ? Tel est le point de vue original proposé par l’exposition du Musée du Luxembourg sur la naissance du combat de la gente féminine pour faire reconnaître ses valeurs professionnelles et artistiques. Au-delà de la sphère domestique.
Aujourd’hui, je vous emmène au musée Marmottan Monet admirer de splendides reflets de lumière sur la mer nordique. Montée depuis début janvier, l’exposition « L’heure bleue de Peder Severin Krøyer » attendait sagement l’heure d’ouverture au public. Qu’il aurait été dommage de la manquer !
Mais où est passé mon sens critique ? Je trouve toutes les expositions géniales ! Imaginez les oeuvres surréalistes et métaphysiques de Dalí, qui se prêtent particulièrement bien au mouvement, animées sur des chansons des Pink Floyd ? Même si je n’aurai pas spécialement pensé à cette association picturo-musicale, le résultat est exaltant !
Me voilà de retour au MAD ! Pour une exposition sur les créations de quarante artistes (designers, créateurs, graphistes et artisans), suivi.e.s pendant et après le confinement. Leurs oeuvres entrent en résonance avec les collections modernes et contemporaines du musée. Vertigineux !
Deuxième étape : le musée Jacquemart-André et les savoureuses couleurs de Paul Signac (1863-1935). Les soixante-dix toiles présentées, aux mains d’une seule famille (européenne, c’est tout ce que l’on soutirera comme information à la commissaire, Marina Ferritti, spécialiste de l’artiste!) retracent l’histoire d’un peintre autodidacte. Mais aussi du courant néo-impressionniste, dont Signac deviendra le porte-parole, après la mort de son fondateur, Georges Seurat.
Paul Signac (1863 – 1935), Saint-Tropez. Fontaine des Lices, 1895, Huile sur toile, 65 x 81 cm, Collection particulière
Enfin un article sur une exposition ! Pour ce premier retour au musée, j’ai pu arpenter les salles du Musée des Arts Décoratifs pour une présentation inédite de son fonds de photographies. Un parcours édifiant, imaginé par un jeune commissaire passionné par son sujet, Sébastien Quéquet (attaché de conservation en charge des collections photographiques, département des Arts graphiques).
Personnellement, je n’en avais jamais entendu parler ! C’est fou ce que l’on a le temps de découvrir sur Internet quand la Covid vous empêche de travailler ! La broderie diamant (ou « diamond painting » en anglais) consiste à coller des strass de couleurs différentes sur une toile adhésive pour reproduire une image et composer ainsi un joli tableau dans le mode du « do it yourself ». Une activité créative qui ferait presque oublier les misères de la Covid !
Le 11 mars 2001, les Talibans détruisent deux grands bouddhas (38 et 55 mètres de haut) dans le site archéologique de Bamiyan, en Afghanistan. Le musée Guimet revient sur ce lieu sacré, symbole de la civilisation, du passé humain et – par cette attaque – de l’atteinte à la mémoire. L’exposition ouvre aujourd’hui en ligne et un vernissage aura lieu sur Facebook à 19h.
La galerie Roger-Viollet ouvre enfin ses portes au public, dans l’enceinte même où Hélène Roger-Viollet et son mari Jean Fischer avaient institué leurs bureaux.
Les quais près du port de Pondichéry, Inde, 1961 (c) Hélène Roger-Viollet / Roger-ViolletLire la suite →
Le Musée des Arts Décoratifs (MAD) propose un voyage spatio-temporel autour d’une centaine d’oeuvres, offrant une sélection des meilleures créations artistiques depuis dix mille ans.
À l’heure où j’écris, la date de réouverture des lieux culturels a été une énième fois repoussée. Heureusement, la Fondation Giacometti a tenu à maintenir la présentation presse de sa nouvelle exposition. « Rater encore. Rater mieux » est un parallèle percutant entre l’oeuvre littéraire de Beckett et celle sculpturale de Giacometti.
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