Une histoire indiscrète de la silhouette

Une histoire indiscrète de la silhouette

La mécanique des dessous

Jusqu’au 24 novembre 2013

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Musée des arts décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris I

 

Fanons de baleine, cerceaux de rembourrage, laçages, charnières, tirettes, ressorts, tissus élastiques… tous ces artifices ont permis de dessiner la silhouette des hommes et des femmes depuis le XIVe siècle. Cette mécanique des dessous, qui dessine en filigrane l’histoire des métamorphoses du corps soumis aux diktats de la mode, est à découvrir au musée des Arts décoratifs.

 

 

Au XIXe siècle, les sous-vêtements n’ont jamais été aussi abondants et cachés à la fois. Au fil de l’histoire de la mode, les formes évoluent et les techniques s’affinent. Mais le dessein du vêtement mécanique est récurrent : effacer le ventre, comprimer la taille jusqu’à la creuser, maintenir la poitrine, rehausser les seins – parfois les aplatir –, arrondir les hanches. Le confort a souvent cédé le pas à l’apparence. Jusqu’à ce que, vers 1900, Nicole Groult, Paul Poiret et Madeleine Vionnet instaurent le goût de la ligne « naturelle ».

Les hommes ne sont pas en reste. Pour eux, il s’agit d’exacerber artificiellement leur virilité rehaussée au niveau du torse, des mollets et de la braguette…

Point positif de l’exposition dont la scénographie est signée Constance Guisset : la démonstration mécanique de quelques pièces, tel le faux-cul dit « strapontin » qui s’ouvre et se ferme pour dévoiler son fonctionnement. Indispensable tellement certaines structures nous paraissent mystérieuses et surtout barbares!

Point négatif : les cartels sont collés sur les vitres à une hauteur pour lutin. De plus, ils sont généralement illisibles (blanc sur fond blanc… c’est comme regarder sous la mer sans masque!)

Le petit plus : j’ai beaucoup apprécié les extraits de films d’époque, présentés comme intermède avant de passer au second étage de l’exposition, qui mettent en exergue les diverses tenues décortiquées dans l’exposition.

 

 

 

 

La mode à Paris

La mode à Paris

Paris Haute Couture

Jusqu’au 6 juillet 2013

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Hôtel de Ville, Paris IV, Entrée libre

 

 

La haute couture parisienne reste l’un des rares domaines où l’on ressent une fierté à être Français! Comme le révèle l’exposition organisée par le Musée Galliera (en travaux jusqu’en septembre 2013) à l’Hôtel de Ville.

 

L’exposition « Paris Haute Couture » rassemble une centaine de créations retraçant 150 ans d’histoire de la mode. Olivier Saillard, directeur du musée Galliera depuis 2010 et historien de mode reconnu, en est le commissaire d’exposition.

Charles Frederick Worth est considéré comme le premier grand couturier. En 1858, il ouvre une « maison spéciale de confection », au 7 rue de la Paix. Cette rue va devenir l’emblème de la haute couture. Les grands-parents de Jacques Doucet ouvre leur boutique de lingerie de luxe au numéro 17 ; Paquin au n°3 (1891) ; Boué Soeurs au n°9 (1899). Paul Poiret baptisera la rue de la Paix la « voix sacrée ». Elle bénéficie de la clientèle cosmopolite et fortunée des grands hôtels avoisinants.

L’épicentre de la haute couture se déplace à partir des années 1910 vers les Champs-Elysées, où les élégantes aiment déambuler pour être vues. Madeleine Vionnet quitte la rue de Rivoli pour le 50 avenue Montaigne (1922), les soeurs Boué y émigrent en 1928. Dior s’y établit en 1946. Givenchy ouvre avenue George-V (1959), Yves Saint Laurent choisit l’avenue Marceau (1974). Pierre Cardin s’établit rue du Faubourg Saint-Honoré (1952), tout comme Christian Lacroix (1987).

Seule Chanel reste fidèle à la rue Cambon où elle s’est installée depuis 1910. Sa rivale Elsa Schiaparelli, « L’Italienne qui fait des robes », comme la snobe Coco Chanel, choisit la place Vendôme en 1927.

Aujourd’hui, les créateurs de mode se déplacent vers l’est parisien. Autour du Palais Royal et du Marais (Azzedine Alaïa ouvre rue du Parc-Royal en 1985). Et plus loin encore, dans le Xe arrondissement rue Saint-Martin (J.P. Gaultier),  rue Saint-Maur (Martin Margiela), rue de Cléry (Bouchra Jarra) et boulevard Bonne-Nouvelle (Anne Valérie Hash).

Une vingtaine de maisons travaillent encore dans la haute couture à Paris. Les dernières entrées dans ce cercle très fermé sont Martin Margiela et Alexis Mabille (2012). Une douzaine d’entre-elles forment la Chambre syndicale de la haute couture et répondent à un ensemble de critères, parmi lesquels le travail réalisé à la main, l’unicité des pièces-sur-mesure, le nombre de modèles (il est passé de la centaine de modèles dans les années 1930 à vingt-cinq par saison pour les jeunes couturiers contemporains), la participation aux deux défilés annuels (janvier et juillet), l’utilisation d’une certaine quantité de tissu. Au total, ce sont sept mille six cent entreprises parisiennes qui travaillent pour la mode.

Une exposition pas aussi époustouflante que peuvent l’être celles du musée Galliera (on attend avec impatience sa réouverture avec la rétrospective Alaïa) ou du musée des Arts décoratifs. Mais quelques pièces  retiennent l’attention comme la robe du soir Christian Dior à oeillets noir (collection A/H 1953). Le plus : le décryptage de l’ensemble des métiers qui participent à la confection d’une robe haute couture comme les brodeurs, plumassiers, plisseurs et paruriers floraux. On apprend ainsi que certaines robes peuvent comporter jusqu’à 6.000 euros de fleurs!

En complément, n’hésitez pas à parcourir le catalogue de l’exposition, édité par Skira Flammarion, qui explique comment les maisons de couture parisienne ont engendré l’idée d’exception et d’excellence artistique. Une version luxe de l’ouvrage offre des portfolios photographiques sur un papier mince opaque relié à la japonaise. Une manière de rendre hommage à la splendeur des robes des grands couturiers.

Fashioning Fashion

Fashioning Fashion

Deux siècles de mode européenne 1700-1915

Jusqu’au 14 avril 2013

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Musée des Arts décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris Ier

 

A l’occasion de l’achat par le Los Angeles County Museum of Art (LACMA) des collections de Martin Kamer et de Wolfang Ruf, antiquaires spécialisés dans les costumes et les tissus anciens, le musée des Arts décoratifs présente « Fashioning Fashion : Deux siècles de mode européenne ». Cent silhouettes féminines et masculines dévoilent l’évolution de la mode, des formes et des savoirs-faire, entre 1700 et 1915, en Europe.

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Mode trash ou rock’n’roll, c’est selon…

Mode trash ou rock’n’roll, c’est selon…

Louis Vuitton – Marc Jacobs

Jusqu’au 16 septembre 2012

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Musée des Arts décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris 1er

C’était LE vernissage à ne pas rater. Celui qui attire tout le gratin de la presse. Sans parler des célébrités. Celui que l’on attend ardemment, au point de suggérer  – au regard des habits de certaines – que sa propre tenue a été longuement réfléchie. Pour faire mode, être in. Or, j’ai beau avoir laissé mûrir mes impressions, je ne peux que constater la déception ressentie pour cette exposition hype, « Louis Vuitton – Marc Jacobs », aux Arts décoratifs. Pourtant, je suis bien la première a apprécier certaines de ses petites robes et de ses sacs!

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Apiculture, santé et beauté

Apiculture, santé et beauté

Ballot-Flurin

Depuis les années 1970, Catherine Ballot-Flurin, pionnière dans la bio scientifique (à ne pas ranger dans la même catégorie que les hippies-baba-cool), milite pour une Apiculture Douce pour renforcer le bien-être des abeilles, et donc le nôtre! Dans ma lancée sur l’exploration de la cosmétique bio, voici mon produit phare de la gamme: le baume de soin des Pyrénées.
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Connaissez-vous l’aloe ferox?

Connaissez-vous l’aloe ferox?

What’s This…? by Nishamai.com

Des jus bons et gourmands. Voilà ce que propose la petite entreprise champenoise qui se cache derrière le joli nom exotique de Nishamai – contraction des mots « énergie » (nishati) et « vie » (maisha) en Swahili. A base d’aloe ferox – le cousin de l’aloe vera mais plus puissant encore!- mélangés à des purs jus de fruit, les boissons What’s This…? présentent une quantité impressionnante d’antioxydants. Foi de Catherine, à l’initiative du projet avec son mari Erwin, ces jus « alicaments » donnent une belle peau. Foi d’Artscape, ils sont délicieux pour vos papilles!
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Diwali, la fête indienne des Lumières

Diwali, la fête indienne des Lumières

Louis Vuitton célèbre Diwali

De Beyrouth à Shanghai,  de Johannesburg à Oslo,  les magasins Louis Vuitton proposent pour Noël une vitrine uniformisée autour de la fête hindoue de Diwali.  Symbole de paix et d’harmonie, cette célébration intercommunautaire transcende toutes les barrières:  castes, classes, religions  et régions.  C’est aussi l’occasion pour Louis Vuitton de rappeler son attachement à la transmission des héritages et traditions.  Un message fort qui s’accorde parfaitement avec l’esprit de Noël. Lire la suite

Du rêve entre vos mains!

(c) paris-bahamasParis-Bahamas : une nouvelle gamme de cosmétique naturelle

Je vous arrête tout de suite: je ne suis pas tombée sur la tête pendant la trêve estivale ni le soleil ne m’a brûlé les neurones! Or, j’écris un article sur des produits de beauté ; un peu de changement ne nuit à personne! Et mon petit doigt me dit que vous aurez d’autres surprises d’ici peu…

Mais revenons-en à nos grains de sable. “Paris-bahamas” est une gamme de cosmétique, auto-financée par sa fondatrice, Christiane Wesche (ex de Lancaster Groupe Coty), sans aucune campagne publicitaire. Pourtant, la petite bête est en train de faire fureur dans les grands magasins. Car elle allie trois atouts majeurs: des ingrédients naturels des Bahamas, un packaging glamour (comme quoi le “Bio” n’est pas destiné qu’aux hippies du fin fond des Cévennes ou aux BoBo de certains quartiers parisiens!), sans suremballage pour respecter une démarche éthique de développement durable, et des prix grand public.

Petite précision: j’écris cet article de mon libre arbitre. Je n’ai reçu aucune contribution financière pour le faire (en clair, ce n’est pas un publi-reportage).

Farniente aux Bahamas (c) paris-bahamasPour tout vous avouer, c’est le mot “Bahamas” qui a, à l’origine, retenu mon attention. Quand vous avez eu la chance d’en fouler les plages, vous ne pouvez que faire une fixation sur tout ce qui vous rappelle vos vacances paradisiaques ou votre superbe hôtel aux bahamas. Surtout, lorsque l’année suivante, vous êtes ligotée à Paris pour cause de fin de grossesse. (Note à moi-même: faire comme Elisabeth Badinter et écrire un livre sur les tabous de cette soi-disant “période la plus épanouissante de votre vie”!)

Shopping à Paris (c) paris-bahamasDonc, comme toutes les jeunes mères, vous vous retrouvez à arpenter LE H&M de la rue Lafayette pour tenter désespérement de trouver des vêtements dans lesquels rentrer à prix raisonnables. Puis, vous faites un tour au Printemps, histoire de vous remémorer ces beaux jours où vous pouviez vous habiller dans une mode plus élégante et porter un top taille XS, bon ok, taille S, vous n’avez plus 20 ans!

(c) paris-bahamasEn redescendant sur terre, alors que vous vous apprêtiez à sortir toute à votre nostalgie, vous passez par la Beauty Room (située en mezzanine du Printemps de la Beauté) et vos yeux captent un duo nominal qui vous procure instantanément la réaction suivante: De battre mon coeur s’est arrêté. Paris-Bahamas. Deux mots mythiques. Et, là, vous sentez le sourire revenir flotter sur vos lèvres.

(c) paris-bahamasParis, capitale de la cosmétique, associée aux Bahamas, destination de rêve et éco-zone unique (peu d’automobiles, d’industries et de constructions = adieu la pollution!). La gamme est centrée sur six produits: crème hydratante pour le visage qui fait également office de sérum pour les yeux, baume pour les lèvres; exfoliant, crème hydratante, huile sèche pour le corps. Et une eau de toilette pour vous embaumer dans une senteur exquise, à la fois légèrement sucrée et alizée.

(c) Artscape, Paris, 2010A mon retour, je commence par tester le gommage, “Promenade à la Plage” (34€ les 150ml). Composé de sable rose extra fin des Bahamas, comme l’évoque le couvercle de la boîte qui en contient une poignée (vous imaginez déjà comment vous allez vous y prendre pour casser le couvercle et pouvoir sentir à nouveau ce doux sable dans votre paume!), il vous laisse une peau soyeuse à faire pâlir d’envie un bébé! Le produit comprend également de la papaye, fruit tropical dont les enzymes aident à lutter contre les radicaux libres et donc le vieillissement de la peau.

Personnellement, j’aime effectuer le gommage sur une peau propre et mouillée. Or, j’ai beau avoir un derme hyper réactif, aucune rougeur à la sortie de la douche, même sur le visage – un exploit. Pourtant, je suis restée à certain temps à me “scruber”, en imaginant gaiement me rouler dans le sable. Et que dire de cette douceur de peau… D’une texture à peine granuleuse, le produit permet d’exfolier les peaux mortes et de la regénérer d’autant d’années que vous le souhaiteriez!

Raisin d'océan (c) paris-bahamasEn effet, l’ingrédient actif principal de l’ensemble de la gamme repose sur les vertus du raisin d’océan. Cet arbre, dont les feuilles sont utilisées traditionnellement dans la pharmacopée bahaméenne, a un pouvoir anti-oxydant d’une échelle de 198 (unité du nonne) tandis que le raisin de vigne, utilisé par une célèbre marque concurrente, se situe à une échelle de 28. Le raisin d’océan serait donc sept fois plus anti-oxydant que son cousin de terre! C’est en tout cas ce qu’avancent les laboratoires Océalys, de norme Ecocert, qui ont travaillé sur les formules avec la fondatrice de la marque.

Fleurs de flamboyant royal (c) paris-bahamasJe passe ensuite “Paradis sur Terre” (33€ les 50ml) sur le visage et le contour des yeux. Et là, je suis de nouveau bluffée. Je sens ma peau qui se détend car hydratée juste ce qu’il faut. Sans avoir eu à mettre trois tonnes de produit, comme j’ai l’habitude de le faire ou bien d’avoir à appliquer précédemment un sérum onéreux. Dans cette composition, le raisin d’océan est associé au flamboyant royal, autre arbre légendaire des Bahamas, reconnu pour ses vertus apaisantes.

Je poursuis cette séance cocooning par “Sourire aux Lèvres” (9,50€ les 7ml) qui dépose une jolie couleur nacrée sur les lèvres, tout en les hydratant grâce au beurre de mangue, à la papaye, et aux huiles d’amande douce et de jojoba.

Océan de Soleil (c) paris-bahamasEnfin, je termine par un voile d’”Océan de Soleil” (39€ les 50ml), qui évoque la douceur des tropiques avec une subtile flagrance de fleur de coco, de frangipanier et de vanille. Un concentré d’émotions-vacances que j’emporte avec moi à la tombée de la nuit pour faire de beaux rêves…

Pour en savoir plus sur ces produits et où les trouver en dehors du Printemps haussmannien, je vous recommande le site de paris-bahamas, à l’image de la marque: agréable, fonctionnel et instigateur de rêves grâce aux belles images et au son que l’on a pas envie, pour une fois, de couper: douce musique tropicale et ondes de vagues déferlant sur la plage…

Une petite critique tout de même – on est journaliste ou on ne l’est pas! – l’opercule des produits s’ouvre difficilement. Certes, une garantie de la “fraîcheur” du contenu mais un brin agaçant quand vous êtes impatiente de l’ouvrir!

A noter, je n’ai pas testé la crème pour le corps ni l’huile sèche, mais ça ne saurait tarder.

Et, en bonus, voici un lien (article en anglais) sur les passionnants blue holes des Bahamas, qui pourraient nous révéler d’où vient la vie sans oxygène…

La mode d’YSL: une invitation au voyage

La mode d’YSL: une invitation au voyage

Affiche de l'exposition Voyages Extraordinaires, Fondation Pierre Bergé - Yves Saint LaurentVoyages Extraordinaires

4 octobre 2006 – 15 avril 2007

Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent, 5 avenue Marceau 75116 (accès public au 3 rue Léonce Reynaud)
01 44 31 64 31

La Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent, ouverte depuis 2002 avenue Marceau (16è arrondissement), présente une collection exotique du créateur du smoking, inspirée des couleurs et matières de son pays natal – l’Algérie. Ainsi que de ses multiples voyages à travers les 5 continents.

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