Inspirations

Dries Van Noten

[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Musee—Exposition-DRIES-VAN-NOTEN–INSPIRATIONS-NOTEN.htm]

[amazon_link id= »291691448X » target= »_blank » container= » » container_class= » » ]ACHETER LE CATALOGUE DE L’EXPOSITION[/amazon_link]

Jusqu’au 31 août 2014 – Prolongation jusqu’au 2 novembre 2014

Musée des Arts décoratifs, 107 rue de Rivolo, Paris I

 

Je connaissais seulement de nom. La mode de Dries Van Noten, dévoilée au musée des Arts décoratifs, mérite pourtant une attention plus poussée.

Ce dandy de la mode fait partie de l’avant-garde belge de la fin des années 1980. Avec Walter Van Beirendonck, Ann Demeulemeester, Dirk Van Saene, Dirk Bikkembergs et Marina Yee, il forme le groupe des « six d’Anvers ».

Sa marque de fabrique est un imprimé imaginaire qui emprunte autant à la peinture académique (Kees Van Dongen, Victor Vasarely, Yves Klein, Francis Bacon) qu’à la culture vernaculaire et folklorique. Avec des accents indien, chinois, africain et mexicain. Ses pièces portent moult patchworks et  broderies.

Dries Van Noten fait en effet travailler de multiples petites mains : brodeurs indiens, tisserands italiens et français. « Je me sens responsable vis à vis d’eux. […] Nous faisons en sorte qu’à chaque saison nous ayons suffisamment de pièces de broderie à vendre pour assurer le travail des quelque deux ou trois mille personnes concernées en Inde. […] », confie-t-il à Pamelin Golbin, commissaire de l’exposition.

Un tableau, une gestuelle, une impression, une couleur peut être le point de départ de toute une collection. Le rouge de Mark Rothko, le bleu de la grotte de Capri, la fragilité induite par un papillon.

« Choisir parmi les vêtements que j’ai créés ceux qui y figureraient [dans l’exposition] m’a obligé à me confronter à mon travail d’il y a vingt ans. Cela m’a donné le sentiment, souvent étrange, que certains de ces vêtements seraient plus pertinents aujourd’hui que quelques-unes de mes créations récentes ».

L’exposition se conçoit comme une succession de chambre de merveilles à l’image des cabinets de curiosité de la Renaissance qui rassemblaient des souvenirs, des objets mémorables. Ambiance contrastée entre le noir des cimaises et la luminosité des vêtements exposés. Peu de musique, le spectateur est invité à se concentrer sur la minutie des réalisations présentées devant ses yeux. Inspirante est le maître-mot de cette promenade qui rend hommage autant aux différentes formes d’art (arts décoratifs, beaux-arts) qu’aux étoffes.

 

Taggé .Mettre en favori le Permaliens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *