Sept fois plus à l’Ouest

Yann Kersalé

Jusqu’au 4 mars 2012 – Prolongation jusqu’au 25 mars 2012

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Espace Fondation EDF, 7 rue Récamier 75007, Entrée libre

Quand un Breton investit la place parisienne, ça décoiffe! Yann Kersalé a apporté de sa terre natale la force des vents et la puissances des flots. Qu’il transcrit en son, images et lumière au sein de l’Espace Fondation EDF. Un spectacle qui ravit les sens; âmes peureuses s’abstenir.

Depuis une trentaine d’années, Yann Kersalé s’intéresse à la lumière. Il a retenu de ses études artistiques, en particulier de la gravure, à extraire les blancs de la matière noire, la puissance des gris, les jeux de forme (creux, bosse) et de lumière.

Pour « Sept fois plus à l’Ouest », l’artiste illumine sept lieux bretons entre juillet et septembre 2011: le Chaos du Diable à Huelgoat, les Alignements de Mégalithes à Carnac, le Radôme de la Cité des Télécoms à Pleumeur-Bodou, Océanopolis à Brest, le Sillon noir à Pleubian, le phare de l’Ile Vierge à Plouguerneau et la ZAC de la Courrouze à Rennes. Il en a capturé ce qu’il appelle la « matière-lumière » à l’heure bleue, l’heure des crépuscules d’été.

Dans la caverne de l’Espace Fondation EDF – contrairement aux galeries qui présentent des cimaises blanches, le lieu est on ne peut plus adéquat – il en résulte des installations visuelles et sonores impressionnantes. Il faut oser  traverser le rideau de Profondeur de lames. Oser contourner la structure difforme de Chaos de feu. Oser écouter l’assourdissante Dorsales des Vents. Oser regarder les formes futuristes d’Enrochements d’ombres. Oser se laisser envoûter par Verticale allongée.

Ces installations reprennent trois thèmes récurrents dans l’oeuvre de l’artiste: l’eau (sur la mezzanine), la nature (au RDC), et l’urbain (au sous-sol).

« J’installe sur l’objet choisi des lumières artificielles, donnant à voir les présences absentes sous le soleil. L’objet connu se révèle autre. Il offre de nouvelles sensations immédiates et une autre mémoire du lieu, entre le connu, le reconnu, le souvenu. L’architecture de lumière tisse une géométrie de voiles que le vent des projecteurs plaque sur un site pour dynamiser l’endort. Dompter les flux, explorer l’opacité et sculpter l’immatériel permet de transgresser toutes les limites », explique l’artiste.

Une expérience sensorielle à ne pas manquer. Surtout pour les passionnés de l’imaginaire marin.

 

 

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