Des droits d’auteur dans les arts visuels…

Tout comme « lunettes rouges », l’ADAGP m’a contactée en fin de semaine dernière pour me signifier que certaines reproductions publiées dans le cadre de ce blog n’étaient pas libres de droit.

Les conditions de reproduction stipulées dans les dossiers de presse des expositions que je couvre sont généralement les suivantes:

– certaines images d’artistes (mais pas toutes) sont protégées par l’ADAGP: en ce sens on ne peut en afficher plus de deux (format quart de page) et l’on doit les retirer à la fin des expositions (mais ce n’est pas précisé systématiquement).

– pour les autres images, pas de limitations (hors cas particuliers).

Les crédits sont en outre toujours mentionnés, visibles lorsque l’on survole les miniatures à la souris ou lorsqu’on clique sur les photos pour les agrandir.

Par ailleurs, j’ai pris la précaution de contacter l’ADAGP par téléphone à chaque publication d’article pour m’assurer que j’étais dans la légalité. On m’a parfois fait comprendre à ces occasions que mon appel était déplacé vu que les conditions étaient stipulées dans le dossier de presse de l’exposition, et que je n’avais « qu’à lire ».

Il serait salutaire pour les journalistes indépendants que l’ADAGP clarifie et s’assure de la mise en oeuvre de son interprétation du Code de la Propriété Intellectuelle au sein des services de presse de musées.

J’ai bien évidemment retiré les images concernées pour me mettre en conformité. Je prie mes lecteurs de m’excuser pour cet inconfort (qui ne concerne finalement que les expositions passées) – il est par ailleurs fort probable que les expositions traitant d’artistes relevant de l’ADAGP seront moins couvertes par ce blog à l’avenir.

Je reverrai mon approche le jour où la distinction entre visibilité et droits d’auteurs sera prévue par la loi française.

Pour marque-pages : Permaliens.

Une réponse à Des droits d’auteur dans les arts visuels…

  1. Didier Rykner dit :

    Il faut noter que les journaux papier ne peuvent, bien évidemment, retirer les illustrations quand l’exposition est terminée. Il y a donc nettement deux poids deux mesures, selon que l’on publie sur Internet ou sur papier.

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