Voyages à vélo

Du vélocipède au Vélib’

Jusqu’au 14 août 2011

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Galerie des Bibliothèques, 22 rue Malher 75004

Voilà une exposition qui m’était toute destinée! La Galerie des Bibliothèques présente l’histoire du vélo, depuis l’invention du vélocipède au vélib’ d’aujourd’hui. A vos selles!


Draisienne, vélocipède, tricycle,bicyclette… Autant de noms qui ont accompagné les évolutions du vélo au cours des XIXe et XXe siècles. Plus de trois cents documents retracent l’histoire d’une passion née en 1818, avec les débuts du vélocipède du Baron Drais (1817-1860) – deux roues alignées, reliées entre-elles par une poutre qu’il chevauche (le public lui adopte le terme de draisienne).

C’est à partir de l’Exposition universelle de 1867 que le vélocipède prend son essor.
La classe aisée commence à lui porter de l’intérêt car il est facteur d’élégance et de distinction.
À la cour, le jeune fils de l’Empereur, séduit par sa nature ludique, l’adopte. Ce qui lui vaut le surnom de « Vélocipède IV ».

L’invention de la chaîne (1880),  qui nécessite un pédalier central et un pignon sur la roue arrière, permet d’apporter plus de sécurité à l’engin.

De l’air dans les roues et tout change! Le procédé est connu depuis 1845 (brevet de l’Anglais Thomson) mais il n’est pas encore appliqué. Clément Ader, en 1868 avait bien posé « une bande élastique autour des roues de vélocipèdes » mais l’on tressaute toujours. C’est le vétérinaire écossais Dunlop, qui pour son fils Johnnie, l’applique le premier aux cycles. Il va en faire une industrie.

L’âge d’or du vélo se situe ainsi entre 1892 et 1900. Non par le large usage, sportif, touristique ou utilitaire que l’on en fait. Mais par l’élan artistique qui lui est associé : affiches illustrées, publications somptueuses, mode vestimentaire raffinée. A Paris, deux lieux magiques symbolisent cet engouement:  l’avenue de la Grande-Armée et les Chalets du Cycle.

Cependant, à la fin des années cinquante, l’automobile réduit l’appétence des pédaleurs du dimanche. Ne restent plus que les irréductibles.

Aujourd’hui, considération environnementale oblige, le vélo retrouve ses adeptes.

Quatorze cycles anciens (avec une draisienne datant des années 1820) jalonnent le parcours de l’exposition. Au-delà des évolutions techniques, ce sont toutes les singularités des voyages à vélo qui sont ici exposées. De quoi vous donner des envies de poudre d’escampette en b’Twin!

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