Océans

L’Odyssée immersive – Photographies de Brian Skerry

Jusqu’au 7 janvier 2024

#AtelierdesLumieres

Atelier des Lumières, 38 rue Saint-Maur, Paris 11e

Plongez sous les mers de notre planète bleue avec cette Odyssée immersive présentée à l’Atelier des Lumières grâce aux images du photojournaliste américain Brian Skerry. Un, deux, trois, retenez votre souffle !

Une étendue de corail-chou sur un mont sous-marin inexploré à Raja Ampar, Indonésie © Brian Skerry

Depuis une quarantaine d’année, Brian Skerry passe huit à neuf mois à la découverte des fonds sous-marins de la Terre, qui est constituée à 72% d’eau. « Chiffre plus intéressant encore », commente le photographe-plongeur, « 98% des écosystèmes de la Terre vivent sous l’eau. C’est plus que dans les forêts primaires. L’océan est un puits énorme d’absorption de gaz carbonique et il rejette l’oxygène indispensable à la vie ».

Dauphins tachetés pantropicaux (Stenella frontalis) dans les eaux autour de Bimini aux Bahamas © Brian Skerry

Inspiré aujourd’hui encore par Jacques Cousteau, Skerry capture pour National Geographic la majesté des océans. Ils sont abordés dans cette exposition à travers trois mers : tropicale, tempérée et polaire. Ballets de dauphin, chants des baleines, naissance de tortues, câlins d’ours blancs, enchantent nos sens.

Une baleine franche australe et un plongeur se rencontrent au fond de l’eau – Îles Auckland, Nouvelle-Zélande © Brian Skerry

Entre bande-son rythmée (AIR, Portishead, Moby, The Beach Boys, Tchaikovsky, Quincy Jones…) et bruits des animaux sous-marins, le photographe-plongeur, qui a remporté onze fois le concours Wildlife Photographer of the Year, nous fait découvrir ceux qui vivent, se battent, s’accouplent, sous les surfaces plus ou moins troubles des eaux.

Gobie jaune, Lubrico Gobius exigus  © Brian Skerry

« Les scientifiques ont décrit l’univers de la mer. Les photographies dévoilent son âme », résume Brian Skerry, qui espère par cette exposition transmettre son amour de l’océan. Car selon lui, « qui dit aime, dit protège ». Or, l’océan aurait bien besoin de mesures concrètes pour lutter contre sa pollution au plastique, la surpêche, son acidification liée au réchauffement climatique – que des méfaits liés à l’activité humaine.

Dernière image très parlante : Skerry en tenue de plongée, masque relevé, le regard inquiet. Sur un mur adjacent : un requin pris dans des filets de pêche. « Écoutons les murmures de l’océan avant qu’ils ne deviennent des cris »…

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