Montmartre, sous l’objectif de Marcel Thomas

Affiche de l'exposition 1950's, Montmartre en scènes. Musée de Montmartre, Paris, 20101950’s, Montmartre en scènes

Jusqu’au 12 septembre 2010

Musée de Montmartre
, 12 rue Cortot 75018, 8€

Photographe audacieux et libre, Marcel Thomas enregistre dans sa boîte noire les stars montmartroises des années 1950. Le musée de Montmartre présente une sélection de ses clichés uniquement dédiés à sa passion: les célébrités de l’époque. De Brassens à John Wayne, d’Elisabeth d’Angleterre à Simone Signoret, les portraits de Marcel Thomas étonnent par leur candeur et leur fraîcheur.

Maurice Utrillo, 1955 (c) Marcel ThomasL’amateurisme de Marcel Thomas (1909-2000) ne récuse en rien la valeur de son travail. Ses photographies, en noir et blanc, apportent un témoignage historique sur les stars françaises et internationales de l’après-guerre, qui défilent dans les grands hôtels parisiens ou fréquentent le tertre de Montmartre.

Jean Marais, 1954 (c) Marcel ThomasAvec leur accord, de 1947 à 1990, Marcel Thomas capture ainsi peintres, poètes et chanteurs: Picasso (1953), Charles Aznavour (1954), Jean Marais (1954), Maurice Utrillo (1955), Jean Cocteau (1957), Foujita (1958), Dalida (1962), Michel Galabru (1962), Juliette Gréco (1969), Jacques Prévert (1970), etc. Il ose même interpeler la princesse Elizabeth d’Angleterre, alors que celle-ci est en visite à Paris avant son couronnement.

Marcel Thomas ne vend aucun de ses clichés. Son objectif n’est pas d’en vivre mais bien de collectionner le fruit de sa passion. C’est seulement à la fin de sa vie qu’il confie sa collection (plus de 30.000 photos) à son ami Gérard Gagnepain, afin qu’il la fasse découvrir au public.

Jules Chéret. La Loïe Fuller aux Folies Bergères. Affiche lithographique (c) Collection Musée de Montmartre, Paris, 2010Le musée de Montmartre lui rend aujourd’hui un vibrant hommage. En même temps qu’à Jules Chéret (1836-1932), grand lithographe du XIXe siècle, connu pour ses affiches publicitaires mais aussi artistiques. En 1889, il reçoit la médaille d’or de l’Exposition Universelle. L’artiste donne son nom aux « chérettes », ces femmes tout en mouvement, aux couleurs gaies, qui symbolisent l’ambiance festive des cabarets de Montmartre. A voir jusqu’au 30 otobre 2010.

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