Le coffre à jouer

Boîte à musique, Emile Camelin, France, 1935. Métal lithographié. Photo Jean TholanceLes jouets du musée des Arts décoratifs comme vous ne les avez jamais vus

Jusqu’au 30 août 2015

Musée des Arts décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris I

Pour célébrer les 40 ans du département des jouets, le musée des Arts décoratifs repense sa scénographie et expose 300 pièces emblématiques de sa collection.

Depuis 1885, le musée des Arts décoratifs acquiert, conserve et expose des jouets. Pour leur valeur esthétique autant que pour leur signification culturelle et sociale. Selon Baudelaire, les jouets sont la « première initiation des enfants à l’art ».

A partir du XXe siècle, l’enfant et les jouets deviennent de véritables sujets d’étude. Dès 1901, le Petit Palais organise l’exposition « Enfance ». Quatre ans plus tard est créée la Société d’amateurs de jouets et jeux anciens. Les spécialistes et les parents s’intéressent progressivement au rôle éducatif du jouet.

Le département des jouets du musée des Arts décoratifs est fondé en 1975. Il conserve aujourd’hui plus de 15.000 pièces.

 

Le parcours débute sur les jouets les plus anciens, les plus précieux, conservés par leur propriétaire depuis le XVIIIe siècle. On trouve des jeux de loto, de dés, des hochets en or ou en argent, qui s’apparentent à des bijoux portés en pendentif par les nourrices de l’époque pour divertir les petits.

Hochet, jouet premier âge, XIXe siècle. Argent repoussé et gravé, manche en nacre. Photo Jean Tholance

Une vitrine est consacrée aux jouets cultes que sont les soldats, chevaux à bascule, dînettes ou ours en peluche. On y trouve aussi quelques poupées en porcelaine de la fin du XIXe siècle et une poupée française en tissu datant de 1890, très populaire à l’époque mais devenue aujourd’hui un objet rare. Sans oublier l’immanquable Barbie !

Barbie Catwoman, fabricant Mattel, Etats-Unis, 2004. Plastique, tissu et carton. Photo Jean Tholance

Viennent ensuite les jouets d’imitation comme les déguisements religieux d’évêque ou de prêtre de la première moitié du XXe siècle. Les boutiques miniatures (épicerie, fleuriste, école), sont également présentées.

Ecole avec petites poupées, Atlas N.K., France, 1930. Photo Jean Tholance

Le parcours se poursuit sur les jouets de la petite enfance (hochets, culbutos, certains en bois peint de la fin du XIXe siècle, tableaux d’éveil) et les jouets de construction, des tout premiers en brique jusqu’aux Lego.

Les héros de la petite enfance sont représentés à travers le Petit Chaperon rouge, Bibi Fricotin, Totoro, Dark Vador, Hulk, le Petit Prince.

Le Petit Prince, poupée du créateur John Wright, Cambridge, 1983. Photo Jean Tholance

L’exposition se termine sur les jouets conçus par des artistes ou des designers (yoyo de Sonia Delaunay, chien à traîner de Keith Haring, puzzle d’Antonio Vitali, peluches de Takashi Murakami).

 Chien n°9260, jouet à trainer, Keith Haring, Fabricant vilac, 1993. Bois peint laqué,métal, caoutchouc, fibres synthétiques. Photo Jean Tholance

L’exposition est consacrée dans une seule galerie du musée. Parfaite pour voir avec un enfant pendant les vacances de printemps. Mais adultes non accompagnés, profitez-en pour prolonger votre visite avec « La Folie Pratique de Piero Fornasetti » !

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