Congo Kitoko

JP Mika, Kiese na kiese , 2014. Huile et acrylique sur tissu. Pas-Chaudoir Collection, Belgique © JP Mika Photo © Antoine de RouxBeauté Congo, 1926-2015

Jusqu’au 15 novembre 2015 – Prolongation jusqu’au 10 janvier 2016

[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Exposition-BEAUTE-CONGO—1926-2015-CONGO.htm]

Catalogue de l’exposition : 

Fondation Cartier pour l’art contemporain, 261 bd Raspail, Paris 14e

Exposition originale et chatoyante, « Beauté Congo », présentée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, reflète la vitalité de la scène artistique congolaise, des années 1920 à nos jours. Dépaysement assuré !

Peintures, bandes dessinées, photographies, sculptures, maquettes architecturales de villes, sans oublier la musique (jazz, soul, rap, musique populaire), « Beauté Congo » invite nos sens à un grand voyage pour découvrir la scène culturelle de la République démocratique du Congo.

Chéri Samba, La Vraie Carte di monde, 2011. Acrylique et paillettes sur toile. Collection Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris

André Magnin, commissaire de l’exposition, a fait venir les plus grands artistes congolais qui nous propose leur vision de l’Afrique : Chéri Samba, Bodys Isek Kingelez, Mode Muntu, Jean Depara, JP Mika, Pilipili Mulongoy, Mwenze Kibwanga, Moke, etc.

Mode Muntu, Le Calendrier lunaire Luba, 1979. Gouache sur papier. Collection Meir Levy, Bruxelles © Mode Muntu Photo © Michael De Plaen

Une vision populaire, comme la définie Chéri Samba : « C’est une peinture populaire qui vient du peuple, concerne le peuple et s’adresse au peuple. Elle est tout de suite comprise par tous et le peuple s’y reconnaît. Au contraire de la peinture académique que le peuple ne comprend pas. […] Le sujet de mes tableaux, comme ceux de mes confrères, concernent l’éducation, la morale, la politique, la vie quotidienne. Je privilégie le style direct pour transmettre des messages qui interpellent tout le monde, les initiés comme les non-initiés ».

JP Mika, La SAPE, 2014. Acrylique, huile et paillettes sur toile. Collection privée © JP Mika Photo © André Morin

D’ailleurs, dans les années 1980, « ces artistes, qui avaient commencé comme peintres publicitaires, décorateurs ou illustrateurs, avaient installé leur atelier dans les rues passantes de Kinshasa afin que leurs toiles, exposées sur les façades, soient visibles de tous », précise le commissaire de l’exposition.

Pour qui les mots de l’artiste Frédéric Bruly-Bouabré résument le mieux l’exposition dont l’objectif est de partager « les traditions et la réalité africaines qui demeurent d’une radieuse beauté qui mérite d’être interprétée et fièrement présentée pour informer et instruire les hommes ».

Citation on ne peut plus pertinente pour cette exposition haute en couleurs que je vous recommande chaudement ! Elle figure d’ailleurs parmi ma sélection des cinq meilleures expositions du moment sur l’appli I ♡ Paris.

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