Réouverture

Accès gratuit au nouveau parcours des collections

Musée Cernuschi, 7 avenue Velasquez, Paris 8e

Le Musée des Arts de la Ville de Paris, musée fondé dans l’ancien hôtel particulier du collectionneur Henri Cernuschi (1821-1896), rouvre ses portes avec une nouvelle présentation de ses chefs-d’oeuvre axés sur la Chine, la Corée, le Vietnam et le Japon.

Guanyin (bodhisattva Avalokiteśvara). Porcelaine à couverte blanche
Dynastie Ming (1368-1644), première moitié du XVIIe siècle, Chine, Dehua (Fujian) © Paris Musées / Musée Cernuschi

L’essentiel du parcours présente des pièces provenant de Chine, notamment celles rassemblées par Henri Cernuschi lors de son séjour en Asie entre 1871 et 1873.

Grand plat aux phénix. Dynastie des Lê postérieures
(1428 – 1788). Grès à décor bleu-et-blanc sous couverte.

Le visiteur découvre les oeuvres chinoises – dont 66% étaient conservées dans les réserves – selon un ordre chronologique : de la préhistoire au XXIe siècle, avec un focus sur la période Shang (1500-1050 av. J.-C.), la période Zhou (1050-256 av. J.-C.), la formation de l’Empire (453-206 av.J.-C.), la dynastie Han (206 av. J.-C.-220), la dynastie Tang (618-907), les dynasties Song et Yuan (960-1368), la dynastie Ming (1368-1644), et la dynastie Qing (1644-1912).

Shim Kyung-Ja (née en 1944), Karma. Encre et couleurs sur papier, 1998
© Paris Musées / Musée Cernuschi

Une nouvelle salle est dédiée aux arts graphiques d’Extrême-Orient (rotation des oeuvres quatre fois par an). La Corée est à l’honneur jusqu’au 4 juin 2020 avec une encre de Shim Kyung-la (née en 1944), Karma, et des huiles de Nam Kwan (1911-1990).

Présentoir. Grès beige à couverte ivoire. Dynastie Lý (1009-1225)
Sépulture dite « Song », fouille n°6 bis de Đông Sơn
© Paris Musées / Musée Cernuschi. Photo Stéphane Piera

L’Empire du Milieu a eu une profonde influence sur la Corée, le Japon et le Vietnam. Certaines des vitrines exposent les relations de domination entre ces pays et les influences culturelles qui en résultent.

Les travaux n’ont pas ôté le côté intimiste de ce musée à l’orée du parc Monceau. L’aspect pédagogique des cartels a été amélioré et ses joyaux sont d’autant mis en valeur. Des théières aux vases, en passant par les brûle-parfums et les statues funéraires, amateurs de céramique (céladons, grès, terre cuite, porcelaine…), vous serez comblés !


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