Humour, parodie, vidéos et film d’animation

Créations vidéo du Japon contemporain
Jusqu’au 23 juin 2012
Maison de la Culture du Japon à Paris, 101 bis quai Branly Paris 15e

Dans les coulisses du film d’animation
Jusqu’au 25 août 2012
L’Adresse Musée de La Poste, 34 boulevard de Vaugirard, Paris 15e

Deux expositions placées sous le signe du rire dans le 15e arrondissement avec un aperçu sur la scène vidéo contemporaine du Japon où humour et dérision sont rois. Quant à l’Adresse Musée de La Poste, il propose d’entrer dans les coulisses du film d’animation. Félix Le Chat et Kirikou et la Sorcière et compères n’auront plus de secret pour vous!

Trois vidéos ont retenu mon attention à la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP). La première, de Yoshimasa Ishibashi (né en 1968, lauréat du New Director Award en 1997, exposé au MoMa, Palais de Tokyo, Tate Modern, etc.), OH! Mikey, met en scène un petit garçon appelé Mikey, à qui il arrive des aventures tragi-comiques, et dont les parents sont des caricatures de Barbie & Ken. Humour noir garanti.

Vient ensuite une interprétation musicale de Toastgirl, qui réalise un clip pop dans lequel elle apparaît une baguette au bout de chaque main, parodiant Brigitte Bardot.

Enfin, Yasuma Morimura reprend dans A Requiem : Laugh at the dictator, le film de Chaplin et remplace Charlot par un clone japonais du dictateur. Il porte sur la casquette, non pas la croix gammée, mais le caractère japonais signifiant « rire » (warai), légèrement déformé.

Pour découvrir l’envers du décor visuel, « Dans les coulisses du film d’animation » à l’Adresse Musée de La Poste retrace plus d’un siècle d’histoire visuelle, du premier dessin animé aux images de synthèse 3D.

L’invention du théâtre optique permet la projection d’une bande de dessins peints sur des carrés de gélatine (principe des « Pantomines lumineuses » projetées dès 1892 au musée Grévin).

Le premier dessin animé sur pellicule de cinéma est réalisé par Emile Cohl en 1908 : Fantasmagorie. Félix Le Chat naît en 1922 sous l’imagination de Pat Sullivan.

Côté français, l’exposition évoque Les Shadoks de Jacques Rouxel (1968), Le Roi et l’oiseau de Paul Grimault (1980), Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot (1998) ou encore Les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet (2003).

Parallèlement, des réalisateurs sortent des sentiers battus avec de l’animation à partir papiers découpés, marionnettes, pâtes à modeler (Wallace et Gromit).

Toute la réalisation d’un dessin animé en 2D est illustrée par un épisode d’Oggy et les cafards; en 3D par Nicolas et Guillemette.

Une exposition pour adulte, une autre plus familiale; dans les deux cas, elles montrent la vigueur et l’importance du support vidéo/visuel dans l’art contemporain. Plus difficile à apprécier qu’une peinture mais peut-être tout aussi décapant.

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