Markus Raetz – Estampes, sculptures
Jusqu’au 12 février 2012
[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Exposition-MARKUS-RAETZ-RAETZ.htm]
[amazon_link id= »2717724958″ target= »_blank » container= » » container_class= » » ]ACHETER LE CATALOGUE DE L’EXPOSITION[/amazon_link]
BnF Richelieu, 5 rue Vivienne 75002
Peintre, sculpteur, photographe, dessinateur, graveur, l’artiste suisse Markus Raetz (né en 1941) surprend par la multiplicité de ses casquettes. Son travail protéiforme est exposé à la BnF Richelieu, suite à un don de ses oeuvres. Un événement car son art est rarement montré au public.
Paysage, figure, visage, mots, géométrie, amour son autant de thèmes qui traversent l’oeuvre de Markus Raetz. Deux-cent pièces illustrent la diversité de sa pratique artistique.
L’artiste pratique avec brio la dualité cachée. Une forme en cache souvent une autre. Selon l’angle de vision, un mot se transforme en un autre (Yes devient No par exemple). M. Raetz aime jouer avec les plein/vide, le reflet/la réalité, la courbe/la contre-courbe, l’ombre et la lumière. D’où les anamorphoses, les jeux de miroir qui explorent l’ambivalence de la vision. D’ailleurs, souvenez-vous, Markus Raetz était invité à l’exposition du Grand Palais « Une image peut en cacher une autre: Arcimboldo, Dali, Raetz » (2009).
L’exposition de la BnF met ici surtout en valeur l’oeuvre gravée de l’artiste suisse. M. Raetz pratique aussi bien le cliché-verre, l’héliogravure, la pointe-sèche, le burin, l’eau-forte, l’aquatinte, le pochoir que l’impression à la ficelle. Bref, il maîtrise toutes les techniques de l’estampe.
Selon la pratique de Duchamp qui donne au regardeur le pouvoir de faire naître l’oeuvre, Markus Raetz met à contribution le public. Son mouvement autour de l’objet et sa capacité à le regarder, à voir au-delà de sa vision première, va permettre d’en révéler les multiples facettes. C’est à la fois expérimental, ludique et métaphysique.
