Bouddha

La légende dorée

Jusqu’au 4 novembre 2019

Musée Guimet, 6 place d’Iéna, Paris 16e

Le musée Guimet présente une exposition sur la vie du Bouddha et la diffusion du bouddhisme en Asie, quatrième religion au monde en nombre de fidèles. Namasté !

Tête de Bouddha. Afghanistan, monastère de Shahbaz-garhi
3e – 4e siècle. Stuc © RMN-Grand Palais (MNAAG, Paris) / Thierry Ollivier

En 1876-1877, Emile Guimet effectue un long périple en Asie. Il rencontre de nombreux prêtres et revient en France avec une collection unique de livres qu’il aménage dans la bibliothèque du musée. Il organise également les toutes premières cérémonies bouddhiques en France.

La reine Maya donnant naissance au prince Siddhartha.
Népal, vallée de Katmandou, début du 19e siècle Alliage de cuivre partiellement doré et incrusté, avec restes de polychromie
© RMN-Grand Palais (MNAAG, Paris) / Thierry Ollivier

Le parcours nous fait découvrir la vie du Bouddha historique Shakyamuni, de sa naissance dans le parc de Lumbini (sud du Népal) jusqu’à sa mort à Kushinagara (Etat indien de l’Uttar Pradesh). En passant par les voies de la diffusion de sa parole à partir du Ve siècle avant J.-C., les évolutions doctrinales (bouddhisme ancien, bouddhisme du grand véhicule et bouddhisme du véhicule de diamant) et la formation de la communauté des arhat chargés de diffuser la Bonne Loi jusqu’à la venue de Maitreya, le Bouddha du futur.

Arhat (ch. lohan)
Chine, Jiangxi, fours de Jingdezhen
Dynastie Qing, 55e année du règne de l’empereur Qianlong, 1790
Porcelaine, émaux polychromes (famille rose), dorure
© MNAAG, Paris, Dist. RMN-Grand Palais / Thierry Ollivier

L’exposition présente ensuite les six principaux gestes ou mudra (méditation, absence de crainte, don, prise de la Terre à témoin, mise en marche de la roue de la Loi, c’est à dire geste de l’enseignement) et les quatre postures ou asana (debout, assis, marchant et couché) dans lesquelles Bouddha est généralement représenté.

Takahiro Kondo (né en 1958), Reduction. Japon, 2016.
Céramique, pâtes de porcelaine pigmentées et mêlées, moulées sur le corps de l’artiste, métamorphisées ; glaçure avec fritte, argent, or et platine
© RMN-Grand Palais (MNAAG, Paris) / Thierry Ollivier

Le musée Guimet a acquis à cette occasion l’oeuvre du japonais Takahiro Kondo, unique sculpture de l’artiste sur le continent européen, et pour laquelle il a moulé son corps en position de lotus.


Bouddha Maravijaya. Thaïlande, art thaï de Sukhothaï,
seconde moitié du 15e siècle. Bronze, traces de laque et de dorure
© MNAAG, Paris, Dist. RMN-Grand Palais / Thierry Ollivier

Le parcours se termine sur les différentes représentations des effigies bouddhiques à travers l’Asie : Afghanistan, Japon, Chine, Indonésie, Laos (Bouddha Maravijaya, 1792), Cambodge (Tête de Bouddha, 15e-16e siècle) – mes deux préférées par la finesse de leurs traits.

Une exposition qui ne pouvait que plaire à la yogi que je suis !

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