Le corps en mouvement

Exposition à l’occasion de l’Olympiade culturelle

Jusqu’au 17 novembre 2024

Petit Palais, avenue Winston Churchill, Paris 8e

Le Petit Palais met en valeur une cinquantaine d’oeuvres de ses collections, choisies par des athlètes et para-athlètes pour leur lien entre art et sport.

Augustin Rouart, Le Nageur, 1943. Tempera sur toile © Paris Musées / Petit Palais.

Le parcours débute au sous-sol avec la galerie des Antiques qui présente des coupes à figures rouges ou noires des premiers Jeux Olympiques (c. 776 avant notre ère). Elles sont illustrées d’athlètes au corps nu, à la beauté idéalisée.

Euphronios (Potier) / Onesimos (Peintre), Coupe (kylix), vers -490. Céramique, couleurs – pigments © Paris Musées / Petit Palais.

Ce corps héroïque, qui atteint le statut d’immortel lorsqu’il remporte les Jeux, est incarné dans la figure de Saint Georges, dont les qualité morales et guerrières inspirent les chevaliers. Qui à leur tour inspirent les athlètes, en quête de dépassement de soi.

Georges Bareau, Diane chasseresse, 1898. Plâtre © Paris Musées / Petit Palais.

Le corps en mouvement s’exprime à travers plusieurs supports. Bien sûr, les sculptures qui magnifient l’équilibre, comme la danseuse sur pointe de Serge Youriévitch (1933) et l’élancement de Diane chasseresse de Georges Bareau (1898). Les arts graphiques ne sont pas en reste comme on peut le voir dans la Danseuse de corde d’Edgar Chachine, 1906) et une tempera d’Augustin Rouart qui traduit l’anatomie musclée du bras d’un nageur. Citons aussi les vases d’Emile Bracquemont offerts aux J.O. de Paris de 1924, porteurs de médaillons centraux figurant des scènes de sport, et d’un col à l’esprit résolument moderne illustré d’avions planeurs. Enfin, nous pouvons admirer une tapisserie de la manufacture de Beauvais qui représente les ancêtres sportifs du badminton et du mikado, respectivement le volant et le jonchet.


Charline Picon (voile) / deux Vases (1924) d’Émile Bracquemond et Octave Guillonnet. Photo © Paris Musées / Petit Palais / Laurent Julliand.

En contrepoint des oeuvres, dont les cartels sont aux couleurs des olympiades, sont présentées des vidéos des athlètes qui ont été sélectionnés pour mettre en valeur ces oeuvres tels Léopold Cavalière (basket), Jade Marechal (escrime) et Charline Picon (voile).

Léopold Cavalière (basket 3×3) / Le Botteleur (1886) de Jacques Perrin. Photo © Paris Musées / Petit Palais / Laurent Julliand.

Un contrepoint art et sport très bien mis en scène, qui plus est libre d’entrée !

Taggé .Mettre en favori le Permaliens.

Une réponse à Le corps en mouvement

  1. Ping :We Are Here Petit Palais

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *