Christian Dior

Couturier du rêve

Jusqu’au 8 janvier 2018

[fnac:http://www.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Exposition-CHRISTIAN-DIOR–COUTURIER-DU-REVE-DIOR.htm]

Le catalogue de l’exposition : 

Musée des Arts décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris 1er

Le musée des Arts décoratifs célèbre les 70 ans de la maison Christian Dior. A travers une exposition sur 3.000 mètres carrés, débutant au 2e étage (espace dédié à la mode) pour se terminer dans la nef du musée. L’exposition mêle habilement mode et art dans une scénographie luxueuse.

 

A la fois chronologique et thématique, le parcours nous fait découvrir l’univers du fondateur et celui des six couturiers qui lui ont succédé : Yves Saint Laurent, Marc Bohan, Gianfranco Ferré, John Galliano, Raf Simons et depuis 2016 l’Italienne – première femme a occupé le poste de directeur artistique de la maison – Maria Grazia Chiuri.

Pour accompagner les modèles de haute couture sont déployées les réalisations de Frédéric Castet (fourrure), celles de Serge Lutens, Tyen et Peter Philips pour la beauté (maquillage) et celles de François Demachy (parfums, élaborés à Grasse).

La première salle évoque l’enfance de Christian Dior à Granville, en Normandie. Puis son arrivée à Paris dans un écrin imitant la rue Cambacérès dans le 8e arrondissement. Ici on découvre que le jeune homme commence sa carrière professionnelle en étant galeriste, associé à ses amis Jacques Bonjean puis Pierre Colle (1928/34). Ils présentent des noms connus pour rassurer les acheteurs aux côtés d’artistes de la jeune génération, parmi lesquels Giacometti, Dali, Calder, Jacob, Cocteau et Bérard.

Cette inspiration artistique , accompagnée de sa passion pour la nature et en particulier les fleurs, feront la renommée de la maison Dior. Qui, après les terribles années de guerre insuffle l’espoir, ravive la féminité et relance les industries textiles. Non sans scandale car il faut pour les jupes longues New Look – qui fait oublier la mode garçonne des années de privations – 40 mètres de tissu pour une robe de jour. La maison Dior, découverte par les Américains en 1947, lors d’une tournée triomphale à travers les Etats-Unis, « représente bientôt à elle seule la moitié des exportations de la haute couture. A l’étranger, elle incarne la quintessence du goût et de l’art de vivre à la française », commente Florence Müller, co-commissaire de l’exposition.

Les premières pièces dévoilent les robes et accessoires de mode (chapeaux, sacs, parfums, robes miniatures, bijoux) à travers un colorama d’un grand effet visuel.

Viennent ensuite les thématiques : Paris, le Trianon, le tour du monde – avec des créations d’inspiration africaine sublimes -, les jardins comme autant de tableaux de maîtres.

La visite se poursuit dans la nef avec la présentation des six directeurs artistiques phares de la maison, leurs spécificité (le punk pour Galliano, le minimalisme pour Simons) et leurs créations phares.

Une section « Atelier » évoque les savoir-faire et la technique, qui sont mis en scène avec des ouvrières à l’ouvrage, entourées de mannequins de couturière, des croquis et des toiles.

Une galerie illustre l’évolution du style Dior depuis 1947, illustré de robes et extraits de vidéos/films de défilés.

Le parcours s’achève dans la nef décorée telle une salle de bal mettant en exergue les robes du soir les plus fastueuses. Certaines ont été portées par des personnalités qui ont contribué à la renommée de la marque, de la princesse Grace de Monaco à Lady Diana en passant par Jennifer Lawrence.

La plupart des oeuvres sont issues du fonds Dior Héritage, jamais présentées à Paris. La scénographie est ambitieuse. Les photographies de mode, plus que l’extravagance des robes, m’ont enchantées !

 

 

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