Un photographe pour Eurazeo

Collection et lauréats du grand prix Eurazeo

Nino Migliori – La matière des rêves

Jusqu’au 25 février 2018

Maison européenne de la photographie, 5/7 rue de Fourcy, Paris 4e

Parmi la nouvelle vague d’expositions de la Maison européenne de la photographie, deux m’ont particulièrement attirée : la collection du grand prix Eurazeo et les images de l’Italie des années 1950 de Nino Migliori.

Eurazeo, société d’investissement européenne, soutient depuis quinze ans la création photographique à travers l’acquisition d’oeuvres qu’elle met en valeur dans ses bureaux parisiens et new yorkais. Ou en les exposant dans les lieux culturels réputés comme la Maison européenne de la photographie.

En 2010, Eurazeo crée le Prix Eurazeo pour récompenser le travail d’un photographe, professionnel ou étudiant, autour d’un thème annuel : « Paysages de demain », « L’équilibre », « Lumières et perspectives », « Traits d’union », « L’instant décisif », « L’éveil du regard », « Nouveaux horizons » et dernièrement « Ré-enchanter l’entreprise ».

Le prix a ainsi récompensé des artistes aussi variés que Alexandre Parrot et ses photographies poétiques (Lauréat Eurazeo 2011), Hans Silvester  pour son reportage sur les peuples de l’Omo (Lauréat Eurazeo 2014), Muriel Bordier pour sa série sur « Les Thermes » qui a fait la une de Fotofever 2016 (Lauréat Eurazeo 2015), Marc Krüger et ses décompositions abstraites de vues urbaines (Lauréat Eurazeo 2016). Ou encore Michael Kenna et son inimitable sens de l’épure.

Deux étages plus haut, les soixante ans de carrière de Nino Migliori sont exposés. D’un côté ses photos réalistes des années 1950 de sa région, l’Emilia Romagna, où les gens posent naturellement (ou refusent de poser comme cette mamma qui cache son visage avec son éventail !). De l’autre, ses expérimentations (série « Les Murs »), « documents du passé de l’homme » : grottes d’Altamira, peintures murales de Pompéi, graffitis.

Des oeuvres qui interrogent la matière photographique autant que le rapport de l’homme à son environnement. Elles témoignent de la créativité et de l’engagement de leurs auteurs, dans notre drôle de monde !

 

 

 

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