Catwoman

À Rome

Scénario : Jeph Loeb
Dessins : Tim Sale
Urban Comics, 160p., 16€

Catwoman à Rome (qui a inspiré le film The Batman) nous entraîne dans la quête des origines de la plus sexy des félines. Si la Ville Éternelle et son Blondie a ses charmes – peu importe qu’il soit un tueur à gages (!) -, les plans de Selina Kyle pour retrouver secrètement l’identité de ses parents vont être contrariés par le gang de la mafia…

Si cet ouvrage se veut une parenthèse dans l’exploration des premières années de Batman, entreprise par les Américains Jeph Loeb et Tim Sale (Un long Halloween, Amère Victoire), la figure de Batman ne cesse d’apparaître au sein du récit, principalement dans les rêves de Selina.

Cette histoire est l’occasion de développer son caractère bien trempé. Verve mordante et corps de bimbo lui permettent de séduire les hommes les plus durs à cuire pour en soutirer leurs secrets. C’est ainsi qu’elle remonte la piste du-dit Romain – de son vrai nom Carmine Falcone -, qui la conduit à Guillermo Verinni, et à la veuve Louisa Falcone. Tous ne rêvent que d’une chose : posséder une bague de famille ancestrale, l’anello, synonyme de domination du clan de la mafia italienne. Voilà comment la maline féline va tenter de les aguicher, si tant soit peu qu’elle parvienne à se le procurer, alors qu’il est encastré dans le socle de La Pietà, statue qui repose dans la Basilica di San Pietro, au Vatican…

Puissants coups de griffes, filet cryogénique, vapeurs délirantes ; les effets spéciaux sont magnifiquement rendus graphiquement, les couleurs sublimes, et en plus cela se passe à Rome (avec quelques délicieux passages en langue originale) ; un vrai bonheur de lecture !

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