Jusqu’au 15 avril 2022 au Musée national Picasso-Paris
Jusqu’au 15 mai 2022 au Musée d’art moderne de Paris
Jusqu’au 16 mai 2022 au Musée du Louvre et au Centre Pompidou
Jusqu’au 18 septembre 2021 au Musée Yves Saint Laurent-Paris
Pour célébrer les soixante ans de l’ouverture de la Maison Yves Saint Laurent (4 décembre 1961), la Fondation Pierre Bergé – YSL inaugure une série d’expositions au sein de six institutions culturelles parisiennes. Afin de mettre en valeur le lien qui unissait le célèbre couturier à l’art et à la littérature.
Martial Raysse, Made in Japan – La grande odalisque, 1964. Peinture acrylique, verre, mouche, passementerie en fibre synthétique, sur photographie marouflée sur toile © Adagp, Paris. Localisation : Paris, Centre Pompidou – Musée national d’art moderne – Centre de création industrielle Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat
CENTRE POMPIDOU
« Je crois que le travail du couturier approche beaucoup celui d’un artiste. J’ai d’ailleurs constamment puisé une qualité d’inspiration dans le travail des peintres contemporains : Picasso, Matisse, Mondrian… » (YSL). Les formes décloisonnées et la circulation des formes permettent au couturier de réinventer la mode, les lignes et ses couleurs. On connaît ses robes « hommage à » Mondrian, Fernand Léger, Tom Wesselmann. Mais il y a aussi un ensemble (blouse en laine, jupe de velours) qui reprend les motifs de La Blouse roumaine de Matisse en 1981. Un manteau vert acide de 1971 est né de sa confrontation avec la toile de Martial Raysse, Made in Japan, La grande odalisque (1964).
Yves Saint Laurent – Ensemble inspiré de Pierre Bonnard Blouse et jupe d’organza satiné Printemps-été 2001 – Musée Yves Saint Laurent Paris © Yves Saint Laurent @ Nicolas Mathéus
MUSEE D’ART MODERNE DE PARIS
Au fil de sa collection permanente, l’exposition confronte des oeuvres inspirées des motifs fleuris de Bonnard, des couleurs électriques de Dufy, ou encore des vestes en lainage jacquart, constituées de motifs géométriques, dont l’idée lui est venu d’Alain Jacquet, lui-même s’étant inspiré d’Edouard Manet.
Yves Saint Laurent. Veste Hommage à ma maison. Organza brodé d’or et de cristal de roche Printemps-été 1990. Collection Musée Yves Saint Laurent Paris © Yves Saint Laurent @ Nicolas Mathéus
MUSEE DU LOUVRE
Au sein de la galerie Apollon, les oeuvres mettent l’accent sur la valorisation du savoir-faire de l’artisanat français : broderies, cristal de roche, marbres, émaux, miroirs, camées, ivoires, gemmes de la collection de Louis XIV sont évoqués ou transformés avec magnificence par le couturier.
Yves Saint Laurent. Robe créée pour le Bal Proust. Satin ivoire à manches trois quart, ceinture et nœud de satin ivoire Décembre 1971. Don de Marie-Hélène de Rothschild Musée Yves Saint Laurent Paris © Yves Saint Laurent @ Nicolas Mathéus
MUSEE d’ORSAY
Est abordé ici la passion d’YSL pour l’univers proustien : on découvre les dessins et les robes du Bal Proust donné par le Baron et la Baronne Guy de Rothschild en 1971 au Château de Ferrières. Une sélection de smokings pour femmes qui ont fait sa renommée sont également présentés.
Yves Saint Laurent. Veste Hommage à Pablo Picasso. Drap de laine bleu, noir et ivoire Automne-hiver 1979. Musée Yves Saint Laurent Paris © Yves Saint Laurent @ Nicolas Mathéus
MUSEE NATIONAL PICASSO – PARIS
« J’ai brodé sur Picasso […] sur les arlequins la période bleue, la Rose, celle du Tricorne… ». La collection dite Hommage à Picasso et Diaghilev a été dessinée par Yves Saint Laurent en 1979, trois mois avant l’exposition qui célébrait la dation Picasso, elle-même à l’origine du musée éponyme.
MUSEE YVES SAINT LAURENT – PARIS
L’exposition met l’accent sur le processus de fabrication des vêtements qui commence par les dessins jusqu’à la maîtrise des différents ateliers de confection. Elle se veut un portrait de la célèbre maison de haute couture.
Formidable hommage qui manque toutefois d’un lieu de consécration évident : le Palais Galliera !
