Entrée par le square Jean Perrin, Paris 8e
Pour cette deuxième phase de la réouverture du Grand Palais, qui a « absorbé » le Palais de la Découverte, plusieurs expositions sont proposées : Tapisseries royales – Savoir-français et tapisseries contemporaines danoises (jusqu’au 10 août 2025) / Art Brut – La donation Decharme au Centre Pompidou (jusqu’au 21 septembre 2025) / Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten (jusqu’au 4 janvier 2026). Avec en prime l’installation d’un gigantesque rideau vert réséda entre la Nef et la place centrale du Grand Palais ainsi que l’ouverture du Palais des Enfants.

Méconnaissable, cette partie du Grand Palais a été restaurée en mettant en valeur sa structure métallique vert réséda, en particulier dans ce qui était auparavant le Palais de la Découverte.

Avec un nombre incroyable de lockers au sous-sol, des boutiques-libriaires disséminées un peu partout, et cette luminosité qui filtre de chaque recoin, les anciennes galeries nationales du Grand Palais se sont métamorphosées.

Première étape : le rideau de 8 mètres de haut, 15 mètres de large. Une conception de 19M, laboratoire des métiers de la mode et de la décoration soutenu par Chanel, sous la direction artistique de Studio MTX. Il joue sur les formes et les matières qui se superposent et créent un artefact sculptural.

À l’étage, des tapisseries historiques françaises côtoient des créations danoises contemporaines, créées au sein même des manufactures nationales des Gobelins, de Beauvais, et des ateliers privés d’Aubusson.

L’exposition d’Art brut offre un panorama riche de 300 oeuvres (sur les mille de la collection de Bruno Decharme offerte au Centre Pompidou), de ce courant qui s’étend du 17e siècle à nos jours.

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En contrepoint de cette exposition, ne manquez pas le génial projet en réalité virtuelle Insider-Ousider, expérience musicale interactive inspirée de l’oeuvre de l’artiste américain d’art brut Henry Darger. Dessins et musiques à tomber !

L’exposition des oeuvres de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, par le prisme de Pontus Hulten – premier directeur du Musée national d’art moderne – célèbre l’art, l’amour, l’amitié. On y admire les célèbres Nanas de Niki et les machines animées « inutiles » de Tiguely, critiques de la mécanisation et du progrès technique durant les Trente Glorieuses.

Le Palais des enfants propose aux plus jeunes des expériences tactiles et interactives pour aborder l’art, autour de la thématique de la transparence.

Une visite en famille s’impose pour cette métamorphose époustouflante !