L’Égypte augmentée

Un nouveau regard sur les antiquités égyptiennes du Louvre grâce à la technologie de Snapchat

Musée du Louvre, département des antiquités égyptiennes et cour carrée, Paris 1er

Un partenariat inédit entre le musée du Louvre et l’AR Studio de Snap permet de visualiser trois oeuvres dans les salles des antiquités égyptiennes et une dans la cour carrée du Louvre en réalité augmentée. Condition pré-requise : avoir téléchargé l’application Snapchat sur son téléphone (gratuit).

Après s’être créé un compte, il suffit de scanner un code (ou de le prendre en photo et de cliquer sur le lien) pour visualiser l’oeuvre qui prend vie devant vos yeux comme par magie. Les couleurs originales des oeuvres sont restituées, voire leur forme.

Les bas-reliefs estompés en granit rose des quatre faces du Naos (petite chapelle installée dans la partie secrète d’un temple) sont ravivés de leurs couleurs et de leurs inscriptions. En s’approchant de la niche intérieure, une porte virtuelle s’ouvre et la statue du dieu Osiris, qui recevait les offrandes, apparaît.

La Chambre des Ancêtres se pare de couleurs vives pour rendre hommage aux dynasties des rois qui ont précédé le pharaon Thoutmosis III sur le trône d’Égypte.

Le Zodiaque du Dendéra se décroche de la voûte pour être positionné à la verticale et mieux voir les inscriptions, commentées en cliquant sur les icônes.

Le plus spectaculaire se trouve dans la cour carrée du Louvre. L’obélisque du temple d’Amon (Louxor), offert par le vice-roi d’Égypte Méhémet Ali en remerciement des services de Champollion, devait être érigé selon les voeux de l’égyptologue français dans la cour carrée du musée. Il est finalement positionné sur la place de la Concorde en 1836. Il est ici restitué sur son socle, comme l’aurait aimé Champollion, après un déversement virtuel de sable.

Des instants magiques qui permettent d’apporter un nouveau regard et d’en apprendre plus sur les oeuvres du Louvre. Une expérience positive si l’on sait regarder les autres oeuvres sans son téléphone ! À noter : cette collaboration ne dure que quelques mois.

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