Pour l’amour de Paris

Brassaï (1899-1984)

Jusqu’au 8 mars 2014

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Hôtel de Ville, Paris IV, Entrée libre

 

« Avec Brassaï, c’est tout Paris qui s’illumine ». C’est sur ces mots que Bertrand Delanoë présente la dernière exposition de sa deuxième investiture à la mairie de Paris. Avant les prochaines élections municipales (23 et 30 mars 2014)…

Henry Miller le surnommait « L’oeil de Paris ». Brassaï, né Gyuka Halasz en 1899 à Brasso (Transylvanie, Hongrie) se passionne pour Paris, où il réside définitivement à partir de 1924. Il rencontre le succès avec ses clichés de nuit (Paris de nuit) dès 1932. Selon Agnès de Gouvion Saint-Cyr, commissaire de l’exposition, Brassaï confiait à l’aube de sa vie que Paris a été « le fil rouge de son oeuvre, une source d’inspiration inépuisable ».

Des promeneurs des Grands Boulevards et des espaces verts (Tuileries, Luxembourg, Bois de Boulogne) aux amoureux des cafés figés dans un baiser, des mondaines des quartiers chics aux « mauvais garçons », des travailleurs des Halles aux artistes du cirque et des Folies Bergères – son ami Picasso et lui-même pouvaient passer cinq soirées par semaine dans ces lieux-, les mille visages de Paris se dévoilent. Même les monuments (place de la Concorde, Tour Eiffel, pavillons de l’Exposition universelle de 1937) s’animent sous l’objectif de Brassaï, en particulier Notre-Dame et ses gargouilles qu’il capture de jour comme de nuit.

L’exploration de la capitale conduit le photographe dans ses endroits les plus secrets, qu’il s’agisse des ruelles invisibles mais aussi des murs décrépis qui composent selon lui la plus grande galerie d’art primitif. Pour rendre éternels ces « graffitis des humbles », « cet art que l’on ignore et qui s’ignore », il prélève chacune des traces pour les restituer sur un mur de manière aléatoire. Mur qui deviendra une tapisserie de graffiti, présentée à la fin de l’exposition.

De petites sculptures appartenant ou réalisées par Brassaï sont également exposées. En particulier des corps de femmes, qu’il pouvait manier et caresser à l’envie.
A voir aussi le film de Brassaï Tant qu’il y aura des bêtes, primé au festival de Cannes (1956).

Les applications pour tablettes (Ipad et Android) sont téléchargeables gratuitement pour découvrir plus de trente photos de l’exposition et plonger dans les moindres détails de ces oeuvres emblématiques du Paris des années 30-40, magnifié par l’oeil de Brassaï.

 

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