Once upon a time at the end of the world

Tome 1 – L’amour aux temps de la friche

Jason Aaron (scénario), Alexandre Tefenkgi (dessins)

Urban Comics (collection Indies), 176p., 19€

Histoire effrayante sur la fin du monde, ou presque, Once upon a time at the end of the world n’est absolument pas un conte de fée comme son titre pourrait le laisser penser ! Deux survivants encore humains, Mezzy et Maceo tentent de s’accrocher à la vie parmi la mer toxique, la jungle de détritus, les rats carnivores, etc.

La jeune Mezzy s’est enfuie du camp des Rangers qui ne jurent que par LE LIVRE et condamnent tout comportement déviant. Dans une ville abandonnée, elle rencontre par inadvertance Maceo, qui vit en autarcie dans sa tour. Si la première est la reine de la survie, le second est le roi de l’imagination.

Maceo, qui se croyait seul au monde, ne veut plus quitter Mezzy, bien que celle-ci semble dénuée de sentiment bienfaisant et ne cesse de le rabrouer. La jeune fille se voit contraint de l’adopter comme compagnon de voyage pour continuer à fuir les Rangers. Mais Maceo la ralentit et leur vie ne tient plus qu’à un fil…

Cette love story postapocalyptique est l’occasion d’aborder les ravages écologiques, les dérives autoritaires, survivalistes et virilistes. J’ai trouvé certains passages difficiles – le dépeçage des rats et autres scènes de violence ne sont pas ma tasse de thé ! – mais l’histoire entre les deux jeunes gens est poignante et reste un brin porteuse d’espoir pour l’avenir de l’humanité.

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Une réponse à Once upon a time at the end of the world

  1. Caroline Petit dit :

    Merci de m’avoir fait découvrir ce livre, que j’ai offert à mon fils de 15 ans pour l’intéresser davantage aux problèmes écologiques (et ça marche) !

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