Mickalene Thomas

All About Love

Jusqu’au 5 avril 2026

Grand Palais, entrée par le square Jean Perrin, Paris 8e

Mickalene Thomas (née en 1971, New York), artiste américaine noire, est exposée pour la première fois au Grand Palais, pour un show plein de love et de paillettes !

Mickalene Thomas, A Moment’s Pleasure #2, 2008. Strass, peinture acrylique et émail sur panneau de bois © 2025 Mickalene Thomas / ADAGP, Paris

Mickaelene Thomas se proclame femme noire queen et traduit cette revendication dans son art : elle s’est donnée pour mission de représenter ses idoles africaines, personnelles (famille, amantes) et iconiques (femmes publiques célèbres), à travers des collages mêlant photographies, peintures, art textile et des installations de pièces intérieures, emplies de plantes vertes et de fauteuils cosy au tissu bariolé.

Portrait Mickalene Thomas © Joshua Woods

« Au coeur de mon travail, je place l’amour comme puissance créatrice et libératrice », commente l’artiste lors du vernissage presse.

À partir du livre All About Love: New Visions (1999) de Gloria Jean Watkins dite bell hooks (1952-2021), M. Thomas rend compte du pouvoir de l’amour comme force de résilience des femmes noires, qui apparaissent dans ses oeuvres comme des divas sensuelles, sûres d’elles, et « reconquérant les espaces dont elles ont été historiquement exclues », précise Lauriane Gricourt (Directrice, Les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse), co-commissaire de l’exposition.

Mickalene Thomas, Déjeuner sur l’herbe: Les trois femmes noires, 2010. C-Print. Courtesy de l’artiste © 2025 Mickalene Thomas / ADAGP, Paris

L’artiste a effectué une résidence à Giverny et rend ici hommage à Monet, son jardin contemplatif, et Manet, son Déjeuner sur l’herbe (1863) que Monet avant lui-même réinterprété (1865-66).

Si l’exposition part sur les chapeaux de roue avec des oeuvres joyeuses et scintillantes, la seconde partie peu lasser quelque peu en raison de la redondance du sujet. Mais c’est assurément une artiste à découvrir car derrière les paillettes se dévoile une réalité que l’on a peine à imaginer quand on a la peau blanche.

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