L’Art vu par la BD

Jusqu’au 28 février 2026

Galerie de l’Académie des beaux-arts, 4 rue des Petits-Champs, Paris 2e
Entrée libre

Le nouvel espace d’exposition de l’Académie des beaux-arts s’intéresse à l’Art dans la bande-dessinée, avec une présentation de planches originales joliment encadrées dont certaines valent plusieurs milliers d’euros.

Pour une fraction de seconde, p. 142, Guy Delisle, 2024 / © Éditions Delcourt

La bande-dessinée, art à la croisée de la littérature et des arts visuels, dispose d’une place à part entière au sein de l’Académie, qui lui rend hommage par cette exposition organisée par Thierry Groensteen (premier directeur du musée de la BD d’Angoulême, élu correspondant de la section gravure et dessin à l’Académie des beaux-arts en avril 2024).

Les Cités obscures, Brüsel, François Schuiten et Benoît Peeters, 1992 / chap. 2 pl. 14 (détail) / © Casterman, avec l’aimable autorisation de l’auteur et des Editions Casterman

Le parcours présente huit sections consacrées aux différentes formes d’art : photographie, danse, cinéma, sculpture, dessin, peinture, musique et architecture.

Moderne Olympia, p.21, Catherine Meurisse, 2014 / © Futuropolis / Musée d’Orsay Editions / Dist. LA COLLECTION – Olympia jouant dans la toile de William Bouguereau, Les Oréades, est amenée à sauter d’un avion.

On croise y les traits mordants de Catherine Meurisse et sa Moderne Olympia, ceux oniriques de Guido Crepax, qui se confronte – via son héroïne Valentina (coiffée comme Louise Brooks) – à tous les genres : littérature, peinture (Kandinsky, Goya, Klein), musique, design, cinéma, sculpture (Henry Moore).

La Traversée du Louvre, p.60, David Prudhomme, 2012 / © Futuropolis / Musée du Louvre Editions / Dist. LA COLLECTION – Elément d’une statue de lion (époque néo-hittite, provenant de Zendjirli, IXe siècle avant JC).

David Prudhomme croque les visiteurs du Louvre qui découvrent les sous-sols du musée dont la salle des encadreurs tandis que Frédéric Bézian imagine un visiteur nocturne qui s’introduit dans le musée Bourdelle. Il y surprend une confidence entre Rodin et Bourdelle au sujet de la fresque du théâtre des Champs-Élysées que ce dernier n’arrive pas à terminer.

On retrouve David Prudhomme dans l’illustration de la musique autour du rébétiko, cette musique populaire jouée dans les tavernes grecques. De son côté, Nicolas de Crécy s’intéresse à la musique classique en donnant forme à la figure du pianiste Paul Wittgenstein, qui avait commandé à Ravel son célèbre Concerto pour la main gauche (1932).

Un nouvel endroit culturel, en accès libre, à découvrir dans la magnifique Galerie Vivienne. Tout pour plaire !

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