Grand Palais d’été

Jusqu’au 7 septembre 2025

Grand Palais, avenue Winston Churchill, Paris 8e

Le Grand Palais prend ses quartiers d’été et propose une programmation originale entre expositions, danse, et soirées DJ. Avec un focus sur le Brésil puisque nous entrons dans la saison culturelle France-Brésil.

Pour toute première fois, la nef du Grand Palais est en accès libre. Pour le reste, il faudra un billet.

La partie est du Grand Palais est consacrée à la présentation de l’installation Nosso Barco Tambor Terra [Notre Barque Tambour Terre] d’Ernesto Neto et de Horizontes – Peintures brésiliennes de quatre artistes Agrade Camíz, Vinicius Gerheim, Antonio Obá, Marina Perez Simão (jusqu’au 25/07/05).

Ernesto Neto, Nosso Barco Tambor Terra, 2024. Vue de l’exposition au MAAT, Lisbonne © Bruno Lopes, avec l’aimable autorisation de la Fondation EDP.

Ernesto Neto (né en 1964 à Rio de Janeiro) a conçu une forêt de crochets tissés à la main. Le sol, sur lequel on peut marcher sans chaussures, est recouvert d’écorces et de terre. Des instruments de percussion et des épices complètent cette installation multisensorielle. L’oeuvre qui mêle matériaux organiques et techniques ancestrales s’inspire de l’impact de la navigation sur le monde, qui a modifié le rapport entre les personnes et les lieux. Le public est invité à jouer sur les tambours dissimulés à l’intérieur des crochets. Autour de l’oeuvre sont proposés un café brésilien et des ateliers variés (concerts, danse, « bavardages »).

De gauche à droite, de haut en bas : Vinicius Gerheim (© Photo Fernanda Liberti), Marina Perez Simão (Photo © Cassia Tabatini), Agrade Camíz (Photo © Melissa de Oliveira), Antonio Obá (Photo © Diego Bresani)

À l’étage sont exposées les peintures brésiliennes. Marina Perez Simão (née en 1980 à Vitoria) représente des univers abstraits colorés qui pourraient être des successions de vagues ou des strates naturelles. Agrade Camíz (née en 1988 à Rio de Janeiro) mêle figuration, abstraction et géométrie pour dépeindre l’architecture populaire des favelas en y introduisant des questions sociétales comme l’oppression féminine. Vinicius Gerheim (né en 1992 à Juíz de Fora) superpose les couches de peinture qui deviennent presque sculpturales. Antonio Obá (né en 1983 à Ceilândia) questionne l’érotisation du corps noir et les contradictions dans la construction culturelle du Brésil.

© Pascal Renaud

Le 5 juillet, les musiciens Gabriel Haddad Gomes Porto et Leonardo Bora donneront le la du bal organisé dans la nef du Grand Palais (entrée libre).

Le 6 juillet 2025, une grande parade brésilienne est organisée depuis les Champs Élysées jusqu’à l’entrée du Grand Palais pour coïncider avec le Carnaval Tropical de Paris.

Le 8 juillet Amala Dianor propose un spectacle de danses urbaines (électro, afro, krump, hip-hop new style, voguing, waacking, pantsula) sur la musique live d’Awir Leon (20h30 et 21h30). Le public pourra danser ensuite pour une after party sous la verrière de la Nef (22h-2h).

© Vertige © Chaillot – Théâtre national de la Danse © Vincent Miche

Autre spectacle à ne pas manquer : Rachid Ouramdane a rassemblé des acrobates et highliners de la compagnie de Chaillot suspendus dans les airs sous la coupole du Grand Palais avec la complicité du compositeur Christophe Chassol, tandis que le public est assis ou allongé sur des matelas au sol (6, 7, 8 juin à 21h).

© Invisible Ballet par Hyperstudio, Balloon Museum – EmotionAir, Dusseldorf 2024

Enfin, citons Euphoria, Art is in the Air (6 juin-7 septembre), une installation de ballons, à la fois ludique et artistique, pour rêver et s’amuser.

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