Stéphanie Le Chevalier (texte et dessins)
Ankama éditions, 248 pages, 7,95€
Stéphanie Le Chevalier imagine un manga charbonneux, qui allie l’univers de la révolution industrielle européenne avec des traits japonisants. Un mélange des genres parfaitement maîtrisé.
Dans la ville imaginaire de Jacquesaint, la famille Velmette contrôle à la fois la Velmette Factory et la société. Tandis qu’une petite élite vit dans l’ultra confort, le reste de la population subit le drame de l’explosion de l’usine de Beaufort.
Depuis 17 ans, une pluie de cendres ne cesse de tomber sur la ville divisée – pour mieux contrôler – en sept secteurs. L’air, l’eau et la terre sont de plus en plus pollués, ce qui affecte la santé des habitants.
Ben Farein est une jeune recrue de la brigade des ramoneurs, montée pour lutter contre le fléau des cendres. Avec Monie et Orin, il fait face à un monstre de cendres qu’il décide de combattre, contre l’avis de son chef de secteur et père Hans, qui préfère laisser le travail à de mystérieux gardes en noir.
Entre désobéissance filiale et volonté d’agir selon sa conscience, Ben ne va pas hésiter longtemps. Au péril de sa vie et de celle de ses proches….
Un récit à suspense, qui évoque les injustices et luttes des classes du XIXe siècle, relevé d’un pimpant twist contemporain. Génial !
