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Charlotte Perriand

Photographies

Jusqu’au 22 mars 2020

Académie des Beaux-Arts, 27 quai de Conti, Paris 6e
Entrée libre

L’Académie des Beaux-Arts présente au Pavillon Comtesse de Caen une sélection de photographies de l’architecte d’intérieur Charlotte Perriand (1903-1999). Des images inspirées de la nature et des visages au caractère brut qui inspireront sa pratique architecturale.

Bloc de glace dans la forêt de Fontainebleau, vers 1935 © Charlotte Perriand

Le parcours débute par les photographies des vues de son atelier donnant sur la place Saint Sulpice (Paris 6e). Il se poursuit sur des images de rochers de la forêt de Fontainebleau ou de blocs de grès de la carrière de Bourron-Marlotte.

La face Est de l’Aiguille du Grépon et la Vire à bicyclette, Chamonix, vers 1930 © Charlotte Perriand

On découvre ensuite les photographies de ses multiples randonnées aux cimes des Alpes – c’était une sportive de première ordre – et de ses capacités de skieuse (elle valorise la mode du ski en parallèle plutôt que du chasse-neige autrichien). De fait, après avoir collaboré à la naissance de l’Union des Artistes Modernes (UAM), Charlotte Perriand se spécialise dans l’architecture préfabriquée pour les loisirs (Maison au Bord de l’eau, Centre de loisirs, hôtels et refuges de montagne notamment pour la station Les Arcs).

En 1940, le gouvernement japonais la nomme conseillère pour l’art industriel. Elle restera à Tokyo six ans, profitant de ce long séjour pour visiter l’archipel et s’imprégner des formes nippones, elles-mêmes inspirées de la nature.

Comme en témoignent ses oeuvres à son retour pour Air France (1957-1963) et le Musée national d’art moderne (1963-1965).

Travailleurs dans le Vercors, 1936 © Charlotte Perriand

« J’ai pris le parti de ne montrer, à de rares exceptions près, que les seules images reflétant l’étonnement [de Charlotte] face à la grandeur des paysages, ou à la profondeur des visages et des regards des paysans notamment », commente Lélia Wanick Salgado, commissaire de l’exposition.

Des photographies humanistes qui révèlent une curiosité et une douceur de regard sur l’environnement naturel. Seul bémol : l’absence de sièges pour visionner le diaporama d’images biographiques au milieu de l’exposition !

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