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7 ans de réflexion

Dernières acquisitions

Jusqu’au 22 février 2015

[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Musee-MUSEE-D-ORSAY—ENTREE-JOURNEE-ORSAY.htm]

Musée d’Orsay, Niveau 5, 1 rue de la Légion-d’Honneur, Paris VII

Catalogue de l’exposition : 

Le musée d’Orsay propose une exposition sur les oeuvres acquises ou reçues en don depuis sept ans, sous la présidence de Guy Cogeval. Afin de montrer les enjeux et orientations de la politique d’enrichissement des collections nationales.

L’exposition présente quelque 180 oeuvres – toutes les oeuvres acquises ne peuvent être exposées d’un seul coup mais elles sont regroupées dans le catalogue de l’exposition – et tente de compléter les périodes artistiques mal ou insuffisamment représentées. En sachant que la période de prédilection du musée d’Orsay se situe entre 1848 et 1914.

Le parcours commence avec des oeuvres nabies (Maurice Denis, Pierre Bonnard), dont Jeune fille la main sur la poignée de la porte de Edouard Vuillard, issues d’une donation de 141 toiles – donation (anonyme, sous réserve d’usufruit) la plus importante reçue par le musée d’Orsay depuis sa création. Leur font écho des pièces de mibilier d’art français du début du XXe siècle.

La deuxième salle aborde les dessins d’architecture sur le thème des transformations de la capitale, ou des réalisations françaises à l’étranger. Ou encore l’acquisition des dessins d’architectes étrangers.

La salle 3 se concentre autour des écoles de l’Est et du Nord de l’Europe (Allemagne, Autriche, Finlande, Norvège, Suède).

La quatrième salle s’intéresse aux collections de textiles artistiques comme le velours pour mobilier de Ruhlmann ou la soierie de Suzanne Lalique.

La grande galerie se divise en trois espaces : art italien (Boldini, Zecchin), art du XIXe siècle français et anglais (Tissot, Puvis de Chavannes, Gérôme, Carrier-Belleuse, Burne-Jones, Gilbert).

La galerie suivante est consacrée aux oeuvres graphiques (Doré, Denis, Spilliaert).

Le parcours se termine sur des gouaches de Merson, un Cézanne (reçu en dation), un Daumier (offert par la Société des Amis d’Orsay), un Seyssaud (don d’un collectionneur), un Sérusier (oeuvre préemptée en vente publique), un Vallotton et un Von Stuck (oeuvres acquises sur le marché).

Au-delà de l’intérêt propre à chacune des oeuvres, j’ai apprécié de découvrir les différents modes d’intégration des oeuvres dans les collections muséales. Un cartel développe ce point avec précision. Et d’apprendre que ne donne pas qui veut au musée ! Ou encore que 16% du montant des droits d’entrée permet d’enrichir le budget alloué aux acquisitions. Ce dont le visiteur n’a pas spécialement conscience lorsqu’il achète son ticket d’entrée.

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