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Ascètes, sultans et maharajahs

Visite d’un prince à un saint homme dans son ermitageEcole mogholeSeconde moitié du XVIIème siècleGouache et or sur papierMNAAG. Achat, 2008, MA 12254SCENES DE COURAttribué à un membre de l’atelier familial de Pandit SeuRânîécoutant de la musiqueEcole Pahari, GulerVers 1750Gouache et or sur papierMNAAGPages indiennes du musée Guimet

Jusqu’au 13 février 2017

Catalogue de l’exposition : 

Musée Guimet, 6 place d’Iéna, Paris 16e

Le musée national des arts asiatiques – Guimet (MNAAG) sort de ses réserves près de 70 pages miniatures indiennes, issues des principales écoles de peinture qui ont fleuri entre le 16e et le 19e siècle. Une ode à la délicatesse et au raffinement.

En 1555, au retour d’exil de l’empereur Humayun, s’épanouit en Inde un art du livre particulier, fruit du travail de peintres hindous ou musulmans réunis à partir du règne d’Akbar (1556-1605) dans un même atelier impérial.

Cet art se développe autour du thème de la nature. Les représentations de faune et de flore constituent un genre à part entière dans la peinture moghole. Comme l’illustrent les pages d’histoire naturelle des manuscrits du Babur-namaMémoires de l’empereur Babur [fondateur de l’empire moghol en 1526].

Durant le règne de l’empereur Jahangir (1605-1627), les peintres peignent les gens de cour, notamment le prince méditant ou lisant dans un cadre bucolique. Ce genre de portraits idéalisés, inspirés des modèles persans, va laisser place ensuite à des portraits plus réalistes.

Dernier thème présenté : la musique. Le « concert mystique » met en scène de manière poétique des musiciens inspirés et des mystiques unis dans une même exaltation.

Manuscrits historiques et littéraires, portraits, scènes de cour et de genre, calligraphies, représentations de la nature, illustrations des grandes épopées de l’hindouisme constituent le coeur de cette exposition, véritable ode au raffinement.

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