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Jeu concours (#4)

Walt Disney – Le mouvement par nature

Jusqu’au 5 mars 2017

Art Ludique Le Musée, 34 quai d’Austerlitz, Paris 13e

Artscape s’associe une nouvelle fois à la plateforme Fnac Spectacles pour vous faire gagner 2 places pour la formidable exposition dédiée aux Studio Disney, présentée au musée de L’Art Ludique. Répondez à la question à la fin de l’article et tentez votre chance au tirage au sort !

Art Ludique – Le Musée a collaboré avec la Walt Disney Animation Research Library pour exposer les dessins et peintures qui ont présidé aux cartoons puis films d’animation générés par les studios Disney. Un hommage  à leurs créateurs qui ont contribué à inscrire l’entertainment (le divertissement) dans l’histoire de l’art.

Si les personnages emblématiques de Disney – Mickey Mouse, Blanche-Neige, Pinocchio, Bambi, La Belle et le Clochard, les 101 Dalmatiens, La Belle et la Bête, le Roi Lion, etc., – fascinent tant, c’est grâce à leurs mouvements et émotions qui sont calqués sur la nature.

« Je sens que nous ne pouvons assurément pas faire de choses merveilles, basées sur le réel, à moins de connaître d’abord le réel », disait Walt Disney.

Pour chaque film, les artistes font un voyage d’observation (cela vaut encore pour le dernier film en date Vaiana, la légende du bout du monde, 2016, qui se déroule en Polynésie) pour s’imprégner des ambiances, formes et couleurs locales, afin d’enrichir les dessins de concept (concept art) et les décors.

Par ailleurs, pour décrypter le mouvement et comprendre « comment les choses bougent », des faons/chiots/même un lion (!) sont amenés dans les studios.

Pour autant, le génie des artistes ne résulte pas dans la copie de la nature mais dans leur échange entre réel et imaginaire, afin de rendre crédible le dessin animé. Les dessinateurs parviennent à représenter des animaux qui deviennent métaphore du genre humain.

La modernité Disney, c’est aussi l’expérimentation sonore. Fantasia (1940) compose une symphonie en sept tableaux, mêlant images de la création de la Terre à un ballet classique revisité par des hippopotames en tutu !

Progressivement, les dessins suivent les mouvements artistiques picturaux : les formes sont épurées, la perspective aplatie voire trichée comme dans Les 101 Dalmatiens (1961), ce qui leur confère une touche cubiste.

La Petite Sirène (1989) marque un tournant en apportant à la narration des films une dominante musicale qui se rapproche des comédies de Broadway. Le film contient à la fois la première scène peinte entièrement à l’ordinateur et la dernière utilisation de celluloïds peints à la main. Dans La Belle et la Bête (1991), la caméra multiplane tourne autour des protagonistes alors qu’ils dansent dans une salle de bal réalisée en images de synthèse.

A partir des années 1990, les studios Disney diversifient le profil de leurs héroïnes : Pocahontas (1995), Mulan (1998).

Le parcours se termine sur les dernière créations. Les Nouveaux héros (2015) explorent la thématique des robots et des super-héros. Le bestiaire de Zootopie (2016) incarne une personnalité symbolique des classiques du film noir. Vaiana revient à l’héritage artistique des Nine Old Men ou Neuf Sages de Disney (les premiers dessinateurs du studio : Les Clark, Eric Larson, Frank Thomas, Ward Walrath Kimball, Milt Kahl, Ollie Johnston Jr., Woolie Reitherlan, John Lounsbery, Marc Fraser Davis).

La finesse des dessins et la dextérité des animateurs pour représenter le mouvement sont fascinants à observer. L’exposition ravive en outre de formidables souvenirs d’enfance !

Pour participer au jeu, répondez à la question suivante : quelle héroïne représente le plus gros succès mondial du cinéma d’animation ? Un indice, le film éponyme est sorti en 2013… Bonne chance !

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