Jusqu’au 12 octobre 2025
Place de la Concorde, Paris 8e
La Biennale sociale et environnementale Photoclimat propose un parcours photographique gratuit, en plein air, dans différents endroits de Paris. Cinq-six artistes, (29 femmes, 27 hommes ; 29 Français, 27 étrangers) exposent leurs oeuvres, en particulier place de la Concorde.
L’action de cette biennale est de mettre en valeur le travail d’ONG et de Fondations, pour les faire connaître du public, à travers l’art de la photo.
Au coeur de la place de la Concorde piétonnisée depuis cet été se dresse la structure en bois de l’architecte français Arthur Mamou-Mani, dont l’agence est spécialisée dans l’impression 3D associée aux matériaux écologiques. Sa tour ouverte se veut un lieu de rencontre pour penser l’avenir.
Les photographies aux couleurs saturées de Prince Gyasi (Ghana) offrent une autre image des représentations occidentales de l’Afrique. De loin, ses photos se confondent avec des peintures, dans une volonté assumée de briser la hiérarchie entre les arts plastiques.
Tout aussi vibrantes de couleurs, les photographies de Sanja Marusic (néerlando-croate) mêlent art naïf et dimension onirique.
Sandrine Elberg (France) joue des tensions entre science, imaginaire et nature. Ses photographies argentiques expérimentales semblent passées aux rayons X pour montrer les conséquences des pesticides sur les poumons des agriculteurs, tout en créant de la beauté à partir de gouttelettes de pesticides pulvérisées sur des cultures.
James Mollison dresse le portrait de chambres d’enfants, reflet des inégalités sociales d’aujourd’hui. L’extrême dénuement des uns fait bondir par rapport au suréquipement des autres, dont la chambre croule sous les jouets.
Cinq autres lieux parisiens non-institutionnels accueillent la Biennale : place Saint-Sulpice, pont Louis-Philippe, pont Marie, pont Notre-Dame et l’Académie du Climat. À ne pas manquer.