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L’art contemporain par les meilleurs dipômés de l’ENSBA

Cadrage Débordement

Jusqu’au 13 juillet 2007

Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Galeries d’exposition, 13 quai Malaquais 75006, 4€

Chaque année, l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts présente une exposition collective de ses jeunes diplômés ayant obtenu leur trophée avec les félicitations du jury.


En 2006, quatorze artistes débutants ont été félicités par un jury composé du commissaire de la présente exposition, Thierry Raspail (directeur du musée d’art contemporain de Lyon), des artistes Daniel Firman et Regine Kolle et de Claire Restif (directrice du Centre d’art contemporain d’Ivry).

Cette exposition permet de prendre le pouls de l’art contemporain et du degré de créativité de la jeunesse!

De belles surprises attendent le visiteur avec notamment les peintures de Marlène Mocquet (née en 1979), les sculptures de Julien Laforge (né en 1983) et de Nicolas Giraud (né en 1978), les photographies de Nicolas Dion (né en 1981) et de Marie Preston (née en 1980), l’installation vidéo d’Estefania Penafiel Loaiza (née en 1978), l’oeuvre-couture d’Astrid Méry Sinivassin (née en 1980) et l’image de synthèse maîtrisée par Pierre Guy (né en 1981).

Si certaines oeuvres manquent de maturité, elles sont porteuses d’espoir quant à la qualité de la création française dans son ensemble, riche de ses origines cosmopolites.

Profitez de votre venue pour suivre les flèches au fond de la galerie d’exposition (niveau RDC) et atteindre – via la splendide cour ombragée de l’école – l’exposition de Joël Kermarrec « Ardoises, petits papiers & … » (jusqu’au 20 juillet 2007, salle de dessins Jean Bonna). Professeur à l’ENSBA, Joël Kermarrec (né en 1938) ne s’inscrit dans aucun courant artistique. Il propose ici des oeuvres de petit format réalisées sur des ardoises d’école, associant peinture, dessin, collage. Ouverte à une interprétation multiple, sa plastique associe à la fois le religieux, le scabreux, l’analytique, le symbolique, et l’onirique. Tout en questionnant le signe et sa relation au signifié. Une expérience déroutante autant qu’envoûtante.

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