Jusqu’au 8 septembre 2013
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Pinacothèque 1, 28 place de la Madeleine, Paris VIII
Arabesques et volutes caractérisent l’esthétique de l’Art nouveau, qui, au début du XXe siècle, entend révolutionner l’art décoratif. Une réaction à l’encontre de l’académisme et de l’industrialisation de la société. La Pinacothèque de Paris explore ce mouvement populaire, pourtant très vite surnommé « style nouille »!
Si cet usage intensif de l’arabesque se veut en opposition à l’académisme codifié ambiant, il se revendique tout de même héritier de la théorie romantique de l’Art total (Gesamtkunstwerk) dont Richard Wagner en est le plus illustre représentant.
L’Art nouveau acquiert rapidement une dimension internationale : Tiffany aux Etats-Unis, Jugenstil en Allemagne, Sezessionist en Autriche, Nieuwe Kunst aux Pays-Bas, Stile Liberty en Italie, Modernismo en Espagne. L’expression Art nouveau naît paradoxalement en Angleterre et arrive sous ce terme en France, adepte alors de tout ce qui vient d’Outre-Manche.
Dans la pratique, c’est à Bruxelles que naît la première véritable application de l’Art nouveau avec l’Hôtel Tassel, conçu par Victor Horta (1893) et Siegfried Bing donne le premier le nom de « Maison de l’Art nouveau » à sa galerie.
« Par son exubérance et sa vitalité, l’Art nouveau est, sans aucun doute, le style de l’amour et de la colère », commente Paul Greenhalgh commissaire de l’exposition.
Les détracteurs du mouvement reprochent la mollesse des formes, qui vaut à l’Art nouveau le surnom de « style nouille » ou « ténia ». Guimard concentre les critiques avec ses bouches de métro, aujourd’hui si célèbres!