Au-delà…

 … du Street Art

Jusqu’au 30 mars 2013

[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Exposition-AU-DELA-DU-STREET-ART-AUDEL.htm]

[amazon_link id= » » target= »_blank » container= » » container_class= » » ]ACHETER LE CATALOGUE DE L’EXPOSITION[/amazon_link]

L’Adresse Musée de La Poste, 34, boulevard de Vaugirard, Paris XV

 

L’Adresse Musée de La Poste attire les foules avec son exposition « Au-delà du Street Art ». Art le plus révolutionnaire depuis le mouvement punk, le Street Art a pris la rue comme ardoise. Ironie du sort : ces oeuvres, conçues dans un but éphémère, entrent au musée et sont donc immortalisées comme leurs consoeurs de l’art classique!

 

L’exposition évoque l’origine du mouvement Street Art en France à travers les oeuvres de pionniers  tels Ernest Pignon-Ernest et Gérard Zlotykamien (années 1960), Blek Le Rat, Jef Aérosol et Jérôme Mesnager (années 1980). Elle se poursuit. avec les créations de onze artistes, internationalement connus : Banksy, Dran, Invader, Shepard Fairey, Swoon et Vhils. C215, L’Atlas, Ludo, Miss. Tic, Rero et Vhils. Les six derniers cités ont conçu une installation spécialement pour l’exposition.

Les artistes utilisent divers supports (panneaux de signalisation, toile, palissades de bois, linoléum, boîtes aux lettres, tôle, fragments d’affiches) et techniques (pochoir, peinture aérosol, mosaïque, scotch, fusain, papier découpé, résine, tampon, gravure, peinture acrylique, aquarelle, gouache).

Ils abordent des thèmes variés : dénonciation de la manipulation médiatique et de l’omniprésence publicitaire pour Shepard Fairey, critique de la société et humour noir pour Dran, créatures hybrides avec Ludo, portraits grandeur nature pour Swoon, boussole et labyrinthes calligraphiques avec L’Atlas, travail sur la négation avec Rero, jeux de mots et poétisation avec Miss. Tic, portraits de C215, visages creusés dans la matière pour Vhils.

« Il aura fallu de nombreuses années pour qu’enfin Graffiti et Street art2 soient considérés comme de véritables mouvements artistiques. Jusque-là ignorés ou jugés comme néfastes et dégradants, on aura cherché par tous les moyens à les faire taire. 40 ans plus tard, rien n’y a fait. Toujours perspicaces, vivants et innovants, ils ont forcé le res- pect et obligé le monde de l’art à s’interroger. Portés par une foule adolescente fervente de libertés, ils ont créé une sérieuse fêlure dans nos habitudes esthétiques, réinventé les thèmes dans l’art et reconditionné notre regard. S’offrant au public, ils se jouent de l’éphémère, s’inscrivent sur nos murs, n’ont d’autre école que celle de la rue. Avec eux galeries, écoles et toiles ne sont désor- mais plus les maîtres incontestés du marché » écrit Valériane Mondot, dans le catalogue de l’exposition.

Aérée, bien conçue, l’exposition est un succès inter-générationnel. Mon oeuvre préférée : Les aventures de Tintin reprises par Dran. Tintin en France : il lit une affiche en gare lui annonçant : ‘pour cause de mouvement de grève, aucun train ne circulera aujourd’hui. Merci’!

 

 

 

 

Taggé .Mettre en favori le Permaliens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *