Réflexion sur l’ontologie de la photographie

Man Ray, Boîte d'allumettes fermée, vers 1960 (c) Man Ray Trust / Adagp, Paris 2015 / Centre Pompidou (MNAM-CCI) / Philippe Migeat / Dist RMN-GPQu’est-ce que la photographie ?

Galerie de photographies, forum -1, Centre Pompidou, Paris IV

Jusqu’au 1er juin 2015

[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Musee—Exposition-BILLET-MUSEE—EXPOSITIONS-PIDOU.htm]

Catalogue de l’exposition : 

Nouvellement ouverte (novembre 2014), la Galerie de photographies du Centre Pompidou aborde pour sa deuxième exposition une question essentielle qui s’est posée dès la naissance du médium (1879) : qu’est-ce que la photographie ?

A travers des mots, une image ou une série de clichés, une trentaine d’artistes des années 1920 à nos jours répondent chacun à leur manière à cette question ontologique. Cette thématique permet une traversée originale de l’histoire de la photographie moderne et contemporaine.

Paul Citroen, Im Theater, vers 1930 (c) Adagp, Paris 2015 / Centre Pompidou (MNAM-CCI) / Georges Meguerditchian / Dist. RMN-GP

Le parcours est divisé en huit sections en fonction des réponses apportées par les artistes. La photographie est une envie de voir pour Paul Citroen, Brassaï, André Kertész, Nathan Lerner. Elle se définit par son matériau pour James Welling (gélatine), Giulio Paolini (grains d’argent), Joseph Beuys (surface sensible). Ou par ses principes pour John Hilliard (cadre), Jozef Robakowski (profondeur), Man Ray (automatisme). Pour d’autres, la photographie est une question d’alchimie (Timm Rautert), de reflets et d’appréciation du regard (Jeff Wall).

Jeff Wall, Picture for women, 1979 (c) Jeff Wall

Contrairement à mon a priori – une telle question allait être traitée de manière théorique (et j’avais peur de trouver ça pompeux !) – l’exposition n’aborde sa thématique que du point de vue des usages de la photographie, ce qui la rend compréhensible pour tout amateur. De plus, presque chacune des oeuvres est commentée avec intelligence par les commissaires (Clément Chéroux et Karolina Ziebinska-Lewandowska), ce qui permet de bien les décrypter. Autant la première exposition m’avait déçue, autant celle-ci m’a enchantée !

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