Dessins français du XVIIe siècle

Collections du département des Estampes et de la photographie

Jusqu’au 15 juin 2014

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BnF site Richelieu, 5 rue Vivienne, Paris II

 

La BnF expose une centaine de dessins et estampes tirés de ses fonds pour illustrer la diversité de style des artistes du XVIIe siècle, qualifié de Grand Siècle.

L’exposition propose un parcours chronologique, du règne d’Henri IV à la mort de Louis XIV, confrontant d’un côté les dessins, et de l’autre les estampes.

La commissaire de l’exposition, Barbara Brejon de Lavergnée (bibliothécaire à la Réserve du département des Estampes et de la photographie de la BnF), insiste sur le fait que les artistes ne s’enferment pas dans un genre ni dans un style, qu’ils pratiquent le dessin ou la gravure. L’estampe permet aux artistes de diffuser leurs oeuvres tout en leur apportant une source de revenus bienvenue.

La première partie de l’exposition révèle des talents aujourd’hui oubliés, alors qu’ils étaient reconnus de leur temps, tel Toussaint Dubreuil qui sera le peintre d’Henri IV et son valet de chambre. Il deviendra l’un des acteurs les plus doués de la seconde école de Fontainebleau comme en attestent trois dessins : Portrait équestre de François Ier, Apollon tirant à l’arc, Projet de décor de voûte à thème piapique.

Lui succède Martin Fréminet, qui devient maître de dessin du dauphin, le futur Louis XIII. Il est chargé de la conduite des dessins et peintures de la chapelle de la Trinité au château de Fontainebleau. Décor évoqué ici par son étude pour La sibylle d’Erythrée.

 

Parmi les découvertes qu’offre l’exposition figure une acquisition récente : Le Sacre de Louis XIII à Reims le 17 octobre 1610 par François Quesnel, dessin préparatoire à la gravure du Flamand (installé à Paris) Pierre Firens. F. Quesnel est peu connu aujourd’hui car ses tableaux ont disparu ou sont encore mal identifiés. Cette étude constitue un rare témoignage de sa production perdue.

Sous Louis XIII et la régence d’Anne d’Autriche, les arts fleurissent. Inspirés par les nouveautés formelles et thématiques des Carrache et du Caravage à Rome, les artistes français, tels Simon Vouet pour la peinture et Jacques Callot pour la gravure, développent un style maniériste. Auquel participent les peintres Michel Corneille le père, Eustache Le Sueur et les graveurs Pierre Brebiette ou Claude Vignon.

Dans la seconde partie du XVIIe siècle émergent Charles Le Brun et Charles Errard, tour à tour alliés et concurrents. Premier peintre de Louis XIV, Charles Le Brun défend ardemment le dessin, qui, pour lui, commande la peinture.

 

Parmi les graveurs sous le règne du Roi Soleil s’illustre Robert Nanteuil, qui se spécialise dans la technique du burin. Il est un des rares artistes à pouvoir portraiturer Louis XIV selon nature.

Les oeuvres sélectionnées ont été récemment identifiées ou ont bénéficié de nouvelles attributions. La finesse des traits est remarquable. En outre, les cimaises de couleur sanguine met particulièrement en valeur les estampes, exposées dans une galerie royale construite précisément au XVIIe siècle.

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