La légende du cristal

Candélabre dit « du Tsar » commandé pour le tsar Nicolas II en 1896 © Archives BaccaratBaccarat

Jusqu’au 4 janvier 2015

[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Exposition-BACCARAT–LA-L-GENDE-DU-CRISTAL-BACCA.htm]

Catalogue de l’exposition : 

Petit Palais, avenue Winston Churchill, Paris VIII

Le Petit Palais célèbre le 250e anniversaire de Baccarat – une des plus grandes manufactures de cristal au monde – en lui consacrant une exposition magistrale, qui s’accorde avec l’architecture du Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris élevé pour l’Exposition universelle de 1900.

Table et nef, Exposition Universelle, Paris, 1889 (pour la table) et Exposition Universelle, Paris, 1900 (pour la nef) © Baccarat, photographe : Patrick SchüttlerCette rétrospective, la première en France depuis le Bicentenaire des Arts décoratifs en 1964, s’intéresse aux créations de Baccarat conçues à l’occasion des grandes Expositions à Paris en 1823, 1855, 1867, 1878, 1900, 1925, 1937. Ainsi qu’à l’Exposition internationale de 1909 à Nancy. « Car c’est là [lors de ces grandes expositions] que Baccarat a forgé sa réputation et conquis sa clientèle internationale », commente Christophe Leribault, directeur du Petit Palais.

Le parcours se décline autour de ces dates clés en ménageant des effets de surprise grâce à des cercles en résille métallique qui entourent les pièces.

Paire de vases « Simon » : « Allégorie de la Terre » et « Allégorie de l’Eau », gravés par Jean-Baptiste Simon, Exposition Universelle, Paris, 1867 © Baccarat, photographe : Patrick SchüttlerOn y découvre de superbes candélabres (à 90 bougies) ; lustres (à 140 lumières) ; la paire de « vases Simon » (gravés à la roue par Jean-Baptiste Simon) qui a demandé chacun un an de travail ; la Toilette de la Duchesse de Berry ; le premier lustre électrifié commandé par le Tsar Nicolas II ; des flacons de parfum Dior ; des bijoux et le premier lustre de style Art déco réalisés par Georges Chevalier. Ou encore la cave à liqueur « Eléphant », commandé par le maharadja de Baroda.

Grâce à un comptoir ouvert à Bombay, Baccarat s’ouvre en effet les portes du marché indien. La manufacture réalise dans les années 1930 un lustre à 157 lumières pour le palais du maharadja de Gwalior. Il est si lourd que le plafond du palais s’écroule. La légende raconte que le maharadja aurait fait tester la solidité du nouveau plafond en faisant déambuler un éléphant sur le toit !

Verre à vin du service « Beauvais », créé en 1878 pour l’Exposition Universelle de Paris et commandé en 1909 pour la famille impériale du Japon © Baccarat, photographe Patrick SchüttlerNon seulement les oeuvres sont luxueuses mais l’exposition est intéressante car en filigrane apparaissent les innovations techniques et stylistiques que l’on doit à Baccarat. En outre, le parcours se conclut sur deux temps forts : la mise en scène d’une table dressée avec des pièces ayant appartenues aux grands de ce monde (Empereur du Japon, Tsar de Russie, Rois de France) et une « Galerie des lumières »  : des lustres sont accrochés dans la pénombre et scintillent à tour de rôle pour révéler toute leur splendeur.

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